Croissance de 3,5% attendue au 1er trimestre 2025 en cas de pluie (HCP)

Croissance de 3,5% attendue au 1er trimestre 2025 en cas de pluie (HCP)
Croissance de 3,5% attendue au 1er trimestre 2025 en cas de pluie (HCP)

Le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 4,3% au troisième trimestre 2024, sur un an, marquant une nette accélération par rapport à la hausse moyenne de 2,4% observée au premier semestre, selon le point conjoncturel de janvier publié par le Haut Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique a favorisé une légère amélioration du taux d’emploi, qui s’est établi à 37,6% durant la même période, mais sans permettre une baisse du taux de chômage, s’établissant pour le cinquième trimestre consécutif. au-dessus de 13 %.

Après un premier semestre lent, leéconomie nationale a démontré une forte capacité de rebond au troisième trimestre, reflétant le dynamisme de l’activité hors-agriculture qui accélère à un rythme plus soutenu que prévu, s’établissant à +5,1%, au lieu de +3,2% en moyenne en premier semestre. Ce renouveau, porté par une progression forte et concomitante demande intérieure et extérieurea été confirmé par les dernières enquêtes de conjoncture, avec une augmentation taux d’utilisation des capacités productives et une amélioration quasi générale de l’activité des branches du marché secondaire et tertiaire.

Stimulé par la renaissance de demande européenne et asiatiques, les exportations nationales en volume ont augmenté de 9,8% au troisième trimestre 2024, au lieu de +7,8% au trimestre précédent. Ce sont particulièrement les industries extractives locales et celles des secteurs de la chimie, de l’électronique, de l’automobile et du textile qui en ont le plus profité, avec des hausses respectives de leurs valeurs ajoutées de 15,9%, 18,2%, 16,1%, 16% et 5,3 %, au troisième trimestre 2024, en variations annuelles.

LE services a également connu une accélération significative, affichant une hausse de 3,8%, grâce notamment au renforcement de la demande intérieure.

Le consommation des ménages La croissance s’est renforcée, affichant une augmentation de 3,9% au troisième trimestre 2024 et la croissance des investissements s’est accélérée, atteignant 13,5%, reflétant un effort soutenu pour équiper les entreprises privées pour le remplacement et la modernisation de leur appareil productif, ainsi qu’un renforcement des projets d’infrastructures.

Pour le troisième trimestre 2024, la reprise de l’activité s’est également accompagnée d’une hausse significative des besoins de financement de l’économie vis-à-vis du reste du monde, à +3,8% du PIB trimestriel. Malgré une amélioration de l’épargne privée, l’expansion de investissements a été plus vigoureuse, entraînant une augmentation de la dette du Trésor et des entreprises.

Croissance de 3,5% attendue début 2025 après une modération fin 2024

=L’économie nationale devrait retrouver plus de dynamisme début 2025, après une modération de sa croissance fin 2024. En rythme annuel, la croissance du PIB aurait atteint 3% au quatrième trimestre 2024 et devrait s’accélérer à + 3,5 %, au premier trimestre 2025, notamment si les conditions climatiques évoluent vers un régime plus pluvieux durant la saison hivernale, avec des niveaux de précipitations proches des normales saisonnières.

Hors agriculture, la croissance de l’activité continuerait à dépasser les taux tendanciels post-Covidmais se réajusterait progressivement, pour atteindre respectivement 3,7% et 3,5% au quatrième trimestre 2024 et au premier trimestre 2025. La demande intérieure resterait le principal moteur de l’activité, avec une hausse de 5,4% au quatrième trimestre. quart. Les dépenses de consommation maintiendraient leur dynamique, mais la croissance de l’investissement brut ralentirait, après la reprise enregistrée au troisième trimestre. L’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, induite par les gains liés aux mesures socio-fiscales appliquées aux salariés des secteurs public et privé et la décélération de l’inflation, soutiendrait une augmentation des dépenses de consommation de 3,2% au quatrième trimestre 2024 et de 3,4% au premier trimestre 2025en variations annuelles. La consommation des administrations publiques serait, quant à elle, tirée par la hausse combinée des dépenses en biens et services et des dépenses de fonctionnement.

Les perspectives de modération de la demande étrangère, conjuguées à la hausse attendue du coût du travail, inciteraient les entreprises privées à limiter progressivement leurs projets d’équipement. En revanche, les investissements des entreprises publiques dans les infrastructures liées à l’organisation d’événements sportifs d’échelle et projets de dessalement d’eau de mer poursuivraient leur dynamique, favorisant une hausse de l’investissement brut de 9,8% au quatrième trimestre 2024 et de 8,8% au premier trimestre 2025, en variations annuelles.

La contribution du commerce extérieur à l’activité resterait négative durant cette période, mais pèserait moins lourdement sur l’activité début 2025. En volume, les exportations connaîtraient une légère accélération, affichant une hausse de 7,1% au premier trimestre 2025, après +6,2% au trimestre précédent. Dans le même temps, la croissance des importations serait moins soutenue qu’à la mi-2024, dans un contexte de modération de la demande intérieure.

Selon le rapport économique, l’un des principaux risques qui pèsent sur perspectives économiques nationalesnotamment au premier trimestre 2025, réside dans l’évolution conditions météorologiques hivernales. Le cumul pluviométrique enregistré depuis le début de la campagne agricole jusqu’à fin décembre 2024 fait état d’une baisse de 60,6% par rapport à une saison normale. La note souligne que la persistance des conditions sèches au cours du premier trimestre 2025 pourrait conduire à une réduction d’au moins 0,8 point de croissance par rapport aux prévisions initiales, selon les premières estimations.

 
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