Moussa Faki Mahamat exprime sa solidarité après l’attentat terroriste qui a coûté la vie à 28 militaires béninois dans le nord du pays. Une nouvelle illustration de la dégradation sécuritaire dans cette région frontalière avec le Burkina Faso et le Niger.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a déclaré : « fermement condamné », samedi, l’attentat terroriste qui a coûté la vie à 28 militaires béninois le 8 janvier dans le nord du pays, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et au peuple béninois.
Cette attaque, revendiquée vendredi par le JNIM, qui affirme avoir tué plus de 30 militaires et récupéré un important butin composé d’armes, est l’une des plus meurtrières subies par l’armée béninoise. Cela s’est produit à Banikoara, dans la zone connue sous le nom de « point triple » limitrophe du Niger et du Burkina Faso. “Nous venons de subir une très lourde perte. », a déclaré le colonel Faizou Gomina, chef d’état-major de la garde nationale, dans un communiqué transmis à APA.
L’armée béninoise aurait neutralisé » 40 attaquants » lors des affrontements. Depuis 2021, le pays a perdu 121 soldats dans des attaques attribuées à des groupes liés à l’État islamique (EI) et à Al-Qaïda.
La position cible était « l’une des opérations les plus puissantes et les plus militarisées de l’opération Mirador », a précisé le colonel Gomina, évoquant le dispositif de 3 000 militaires déployés depuis janvier 2022 pour sécuriser les frontières du pays. ” Le matériel seul ne suffit pas pour gagner » la lutte contre les groupes jihadistes, a-t-il ajouté.
« Nous avons reçu un coup très dur, mais nous n’allons pas céder », a affirmé le chef d’état-major, alors que le Bénin fait face à une multiplication des attaques dans sa région nord, notamment à la frontière avec le Burkina Faso.
AC/SF/APA
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