Mis à jour 4 janvier 2025 à 1h00
Les Snowbirds ne seront pas gâtés la semaine prochaine.
Alors que les premiers jours de janvier ont été sous la normale au Québec, le contexte atmosphérique est sur le point de changer.
En hiver, le vortex polaire joue un rôle important dans la répartition de l’air froid. Dans les prochains jours, il se positionnera au-dessus de la baie d’Hudson et poussera ainsi le courant-jet plus au sud. Conséquence? Une descente d’air arctique pourrait affecter le sud-est du continent, jusqu’en Floride !
Plus de 10°C en dessous de la normale en Floride
La Floride, convoitée pour ses températures douces même en plein hiver, sera sous l’influence de cette masse d’air froid au cours de la semaine prochaine. Les nuits seront particulièrement froides et pourraient descendre en dessous de 0 degré. Ces températures négatives risquent de provoquer du gel ! Les journées seront également fraîches avec des anomalies d’au moins 10 degrés au-dessus des normales, notamment dans les villes du nord de l’État.
La plupart des comtés du nord et du nord-ouest de la Floride connaîtront des températures inférieures à zéro. Les villes de Jacksonville et d’Orlando seront particulièrement à surveiller en raison du froid glacial, où le thermomètre pourrait atteindre -5°C.
En plus de la déception des vacanciers, ces températures glaciales ne sont pas habituelles dans un État comme la Floride. La formation de glace et de neige pourrait également perturber les déplacements et les activités quotidiennes des résidents.
Québec sécuritaire
Dans le Nord et le Centre du Québec, par contre, ce sera l’inverse. Tandis que le froid circule plus au sud, une dépression, idéalement positionnée au nord de La Belle Province, devrait repousser l’air froid et faire monter le mercure. Les températures seront supérieures aux normales saisonnières pendant une grande partie de la semaine prochaine. Même si le sud du Québec connaîtra un temps plus frais, les anomalies demeureront inférieures à celles que connaîtra la Floride.
Avec la collaboration de Stéphanie Bergeron, météorologue.