Isabelle M., aide à domicile de 51 ans, a été tuée par son mari dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2025. Son corps tout entier était couvert de contusions.
«J’ai fait quelque chose de stupide. » C’est par ces mots qu’un père de famille habitant Hautmont a alerté les secours, mercredi 1er janvier, après avoir battu à mort sa compagne, Isabelle M., 51 ans. A leur arrivée, vers 3 heures du matin, les pompiers ont découvert le corps inanimé de cette aide à domicile, nu et couvert de bleus. Selon France 3 Nord-Pas-de-Calais, le visage de la victime était également tuméfié.
L’homme a été placé en garde à vue, où il aurait évoqué une dispute concernant l’adultère. Selon les premiers éléments recueillis par nos confrères, le couple avait deux enfants majeurs et a été décrit par un voisin comme « discret ». Ce dernier a néanmoins souligné auprès de France 3 qu’il entendait « des disputes depuis un mois » et selon plusieurs témoins entendus par « La Voix du Nord », les secours s’étaient déjà rendus au domicile du couple en fin d’année.
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“C’est le premier féminicide de 2025”
« Elle s’appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son partenaire. C’est le premier féminicide de 2025, déjà un de trop”, a réagi Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sur X. “La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront mobilisés”, a-t-elle ajouté, promettant de s’y rendre “dans les tout prochains jours”.
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Sur Facebook, le maire de la commune, Stéphane Wilmotte, s’est inquiété d’une “montée des violences intrafamiliales et conjugales” dans sa commune, appelant à un “soutien de l’Etat” afin d’obtenir davantage de “moyens pour éviter de tels drames”. . “Cette tragédie rappelle l’urgence de lutter contre toutes les formes de violences, notamment les violences intrafamiliales et conjugales”, insiste-t-il, alors qu’au 31 décembre 2024, l’association NousToutes dénombrait 133 féminicides depuis le début de l’année.
