A Damas, dans un bar du quartier chrétien, l’année a commencé sur des rythmes techno

A Damas, dans un bar du quartier chrétien, l’année a commencé sur des rythmes techno
A Damas, dans un bar du quartier chrétien, l’année a commencé sur des rythmes techno

RAPPORTAGE – Pour les artistes syriens jouant cette musique, particulièrement contrôlée sous le régime de Bachar al-Assad, cette nouvelle année a un goût de liberté.

Balayé par les jets de lumière rouge et verte, les yeux fermés comme pour mieux se concentrer sur les notes qui font vibrer les centaines de fêtards debout devant lui, Maher Green mixe inlassablement depuis deux heures. Dans sa main droite, une bouteille de champagne vidée après le coup de minuit témoigne du passage à l’année 2025.

Le 31 décembre dernier, le DJ techno jouait avec l’artiste Boshoco dans un bar du quartier Bab Touma, au cœur de la vieille ville chrétienne de Damas. Entre deux transitions aux notes orientales, les deux artistes s’adonnent à une étreinte fraternelle. ” Je peux vous dire que c’est une nouvelle année particulière, on peut enfin la célébrer de façon indépendante », sourit Maher Green derrière ses platines.

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Il finit par s’asseoir sur l’un des canapés moelleux qui bordent la piste de danse. Damascène, 29 ans, est DJ depuis 2017. A cette époque, le pouvoir n’interdisait pas strictement la musique techno. Mais le…

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