Lors de ses salutations aux Français, le président de la République a reconnu que la dissolution de juin dernier avait apporté plus d’instabilité que de solutions.
Publié le 01/01/2025 09:32
Mis à jour le 01/01/2025 11:53
Temps de lecture : 2min
“Il était temps, mais la page n’est pas tournée, faute avouée, pas à moitié pardonnée», réagit mercredi 1er janvier 2025 sur franceinfo Julien Dive, député des Républicains de l’Aisne en réaction aux vœux d’Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat a en effet affirmé que la dissolution avait apporté «plus de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français« . Pour Julien Dive, le président”est en grande partie responsable“de la”situation instable» du pays.
C’est une chose de l’admettre, maintenant la question est : quel est le destin de 2025 ?
Julien Dive, député LRfranceinfo
Alors qu’Emmanuel Macron annonçait qu’en 2025 il demanderait aux Français de «tranche” de la “déterminer les sujets“, via des”référendums ou conventions citoyennes“, the deputy Les Républicains said “ne pas croire“à l’hypothèse d’un référendum.”Cela fait huit ans qu’il parle d’un référendum, il n’y a pas eu de référendum depuis huit ans», précise Julien Dive, en référence notamment à la crise des gilets jaunes où la question d’un référendum a été posée.
Il considère cependant que c’est «un bon levier» pour « appeler le peuple à décider, à prendre une décision, mais que tout dépend de la question qui est posée ». Julien Dive se dit favorable à un référendum sur une éventuelle réforme fiscale ou «la question des migrations« .
En revanche, interrogé sur la méthode de la convention citoyenne déjà utilisée par le chef de l’Etat, Julien Dive estime «que ça n’a pas fait grand chose“rappelant que”les conclusions n’ont pas été retenues« . Si le président «souhaite recourir aux référendums sur des sujets pertinents, qu’il le fasse, qu’on fasse enfin un acte fort à travers ces référendums et qu’on laisse le peuple décider. Mais n’inventons pas des gadgets qui ont malheureusement donné plus de déception que de béton», résume le député LR, tout en rappelant que le Parlement «doit aussi prendre sa part de responsabilité et avancer pour les mois restants de ce quinquennat« .