Gisèle Pélicot aspired to une vie paisible, loin du tumulte médiatique. Son affaire, celle des « Viols de Mazan » a laissé des traces alors que la victime manifestaitcourage exceptionnel en espérant que l’audition de ses bourreaux ne se tiendrait pas à huis clos. Une audition d’autant plus difficile pour le retraité qui vécu la chose la plus atroce. Pendant des années, cette mère de trois enfants a été drogué, abusé sexuellement, souillé et humilié. Tout pour nourrir le fantasme d’un homme : son mari, Dominique. celuia pris plaisir à la violer et à la voir se faire maltraiter par d’autres hommesce qu’il suppose“, ont déclaré les juges.
Ainsi, le 19 décembre, le tribunal correctionnel du Vaucluse a statué. Elle a condamné cet homme à vingt ans de prison accompagné d’une mesure de sécurité aux deux tiers (environ 14 ans). C’est le maximum prévu par la loi française. Celui-là alors a choisi de ne pas faire appel de cette condamnation. Un appel »contraindrait Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements, ce que refuse Dominique Pelicot» a déclaré Me Béatrice Zavarro, l’avocat de l’homme de 72 ans.
Mais dans cette affaire, il n’était pas le seul à être jugé. S’il a reçu la peine la plus lourde pour avoir été l’instigateur de ces viols, d’autres hommes ont abusé de sa femme et furent jugés. Ainsi, après plus de trois ans d’enquête, 51 hommes ont été identifiés. Ont-ils décidé de faire appel ou de laisser Madame Pélicot tranquille ?
Mazan rapes: hell continues for Gisèle Pélicot
A l’issue du verdict, ce 19 décembre, 41 accusés ont été condamnés à des peines de prison. Cependant, pour dix-sept d’entre eux, hors de question de s’arrêter là. Donc, ils ont décidé de faire appel. Qu’est-ce que cela signifie? Gisèle Pélicot devra se rendre au tribunal pour témoigner, une nouvelle fois. D’entendre, une fois de plus, l’atrocité des faits. De devoir affronter le regard des autres, une fois de plus.
eh bien, ça soutenu par sa famille et des dizaines d’anonymes qui manifestent devant le tribunal, ce nouveau procès, dont on ignore la date, s’annonce douloureux pour elle. « Elle aurait préféré qu’il n’y ait pas de second procès pour pouvoir se projeter définitivement dans le futur. Mais elle ne l’est pas surprendre. À notre avis, il n’y a aucune raison pour que les décisions en appel soient différentes« . C’est ce qu’a déclaré l’avocat de la victime, Me Stéphane Babonneau, sur Franceinfo.