l’Elysée dément les propos racistes attribués à Emmanuel Macron

La présidence a critiqué, vendredi, un article du « » dans lequel le chef de l’Etat est présenté comme ayant affirmé en 2023 que « le problème des urgences dans ce pays, c’est qu’il est plein de Mamadou ».

Publié le 20/12/2024 11:16

Mis à jour le 20/12/2024 11:20

- de lecture : 2min

Bureau d’Emmanuel Macron à l’Elysée, le 16 septembre 2023, à Paris. (MUSTAFA YALCIN / AGENCE ANADOLU / AFP)

C’est une phrase qui suscite beaucoup de réactions, mais dont l’authenticité est contestée. La présidence de la République a apporté un « déni ferme et absolu »Vendredi 20 décembre, après que des propos racistes aient été attribués à Emmanuel Macron dans un article du Monde publié la veille. Selon le quotidien, le chef de l’Etat aurait déclaré, en 2023, devant son ministre de la Santé Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences dans ce pays c’est qu’il est plein de Mamadous ».

“A aucun moment l’Elysée n’a été interrogée sur ces propos rapportés, évidemment par des opposants, ce qui pose question d’un point de vue éthique”ont commenté les services du chef de l’Etat, sollicités par franceinfo. Aurélien Rousseau, désormais membre du Nouveau Front populaire, a refusé de contacter franceinfo pour faire quoi que ce soit “commentaire” sur “quelque chose signalé qui date de plus d’un an”. Le monde a annoncé vendredi maintenir ses informations, sans préciser s’il avait contacté l’Elysée avant la publication.

Une partie de l’opposition s’est indignée jeudi de la sentence attribuée au chef de l’Etat. « Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal Le mondesont une insulte à la République. C’est une honte absolue. J’ai hâte qu’il s’en aille. »avait écrit sur Bluesky le coordinateur de La insoumise, Manuel Bompard. Ces mots « sont racistes. Sans aucun doute. Ils sont accablants »avait ajouté à X le sénateur communiste de Paris Ian Brossat.

Le monde a aussi fait valoir, mercredi, que l’Elysée avait baptisé Matignon “La cage folle” quand le Premier ministre était Gabriel Attal, ouvertement homosexuel. Jeudi, il a affirmé que le président avait appelé “casseroles” Marine Tondelier, chef de file des Écologistes, et Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire à Matignon. Mots “homophobes” et “sexiste”selon l’élu écologiste, mais également démenti jeudi par l’Elysée au HuffPost.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Faire de la régionalisation avancée un pilier du développement durable »
NEXT Ursula von der Leyen et Viola Amherd ouvrent un nouveau chapitre dans les relations entre la Suisse et l’Union européenne