Cette année, les raisons de s’inquiéter ne manquent pas, près de trois ans après le début de l’assaut russe à grande échelle contre l’Ukraine, sur fond d’escalade des tensions avec l’Occident et sur fond de multiples problèmes économiques internationaux et croissants.
Cet événement télévisé soigneusement chorégraphié intervient également un mois avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ce qui alimente les spéculations sur le lancement d’un éventuel processus de paix autour de l’Ukraine.
Selon les agences de presse russes, les chaînes de télévision publiques ont prévu trois à quatre heures de diffusion pour ce programme qui doit débuter à 12h00 heure de Moscou (09h00 GMT).
Le porte-parole du président, Dmitri Peskov, a indiqué que Vladimir Poutine s’était préparé tout au long de mardi et mercredi à cet exercice, au cours duquel toutes sortes de sujets seront abordés, qu’il s’agisse de la géopolitique, de la répression dans le pays, des problèmes d’infrastructures locales ou de la vie quotidienne des Russes.
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La question de l’économie russe
Le président Vladimir Poutine a assuré jeudi que l’économie russe était “stable” malgré les “menaces extérieures”, la Russie étant confrontée à de lourdes sanctions occidentales depuis 2022 en représailles à son assaut contre l’Ukraine.
« La situation de l’économie russe dans son ensemble est stable, malgré les menaces extérieures et les tentatives d’influence », a déclaré Vladimir Poutine en introduction de sa grande conférence de presse annuelle.
“L’inflation est un signal inquiétant”, a-t-il reconnu dès les premières minutes de sa grande conférence de presse annuelle, avant de souligner que les salaires avaient “augmenté” et que la situation était globalement “stable”. L’inflation devrait être proche de 9% à la fin de l’année, après près de 7,5% en 2023 et 12% en 2022.
région de Koursk
Vladimir Poutine a admis qu’il ne savait pas quand son armée parviendrait à repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elle contrôle une petite partie depuis une offensive surprise en août.
“Nous les vaincrons absolument”, a assuré le président russe, répondant à une question d’un habitant de cette région. “Mais quant à la question d’une date précise, je suis désolé, je ne peux pas le dire maintenant”, a-t-il admis.
