Premier cas grave de grippe aviaire détecté chez l’homme aux États-Unis

Premier cas grave de grippe aviaire détecté chez l’homme aux États-Unis
Premier cas grave de grippe aviaire détecté chez l’homme aux États-Unis

Un patient a été hospitalisé en Louisiane en raison d’une infection par le virus de la grippe aviaire, premier cas grave aux Etats-Unis, ont annoncé mercredi 18 décembre les autorités sanitaires américaines.

Le patient a été en contact avec des oiseaux malades et morts, ont indiqué les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) dans un communiqué, précisant que depuis avril, 61 cas de grippe aviaire chez l’homme ont été détectés aux Etats-Unis. -Uni.

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Le séquençage génétique a montré que le virus H5N1 qui a infecté ce patient originaire de l’État de Louisiane, dans le sud du pays, était du même type que celui qui avait infecté auparavant des personnes de l’État américain de Washington et du Canada voisin.

Cette version du virus est différente de celle détectée dans plusieurs troupeaux de vaches laitières et dans des élevages de volailles aux États-Unis. Aucune autre précision sur le profil ou l’état de santé du patient n’a été donnée.

Un adolescent hospitalisé en novembre en Colombie-Britannique

D’autres cas graves de grippe aviaire chez l’homme ont déjà été détectés dans d’autres pays, rappellent les autorités américaines. Ce fut le cas d’un adolescent hospitalisé en novembre dans la province canadienne de Colombie-Britannique.

« Pas de propagation de la grippe aviaire [de sous-type] H5 d’une personne à l’autre n’a pas été détecté »affirme également le CDC, ajoutant que ce nouveau cas détecté, bien que grave, “ne pas modifier” leur évaluation « concernant le risque immédiat lié au virus de la grippe aviaire H5N1 pour la santé publique, qui reste faible ».

De son côté, la a retrouvé son statut mardi “sain et sauf” de la grippe aviaire, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture. Ce dernier a fondé sa décision sur le fait qu’aucun nouveau foyer n’est apparu depuis un mois. Le niveau de risque lié à la grippe aviaire en France métropolitaine a été relevé à ” élève “ en novembre, ce qui impliquait par exemple l’obligation de mettre les animaux à l’abri dans certains cas.

Le statut “sain et sauf”qui lève ces obligations, « ouvre des perspectives plus favorables pour nos secteurs »a détaillé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. La France n’avait plus le statut “sain et sauf” depuis août. Au total, douze foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont depuis été détectés dans des élevages de volailles et trois dans des basses-cours.

« Une vigilance constante »

La surveillance des deux derniers sites infectés, dans les Landes et l’Allier, a été levée les 15 et 16 décembre. « Une vigilance constante doit néanmoins être maintenue par tous les acteurs du secteur »précise le ministère de l’Agriculture, qui rappelle que le virus circule toujours parmi les oiseaux sauvages en Europe, notamment dans les couloirs de migration.

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En Europe, le virus de la grippe aviaire a été détecté dans 24 pays, et le nombre de foyers augmente, notamment en Hongrie, selon le dernier bulletin hebdomadaire de la plateforme française d’épidémiosurveillance sanitaire. Le bulletin identifie “une forte dynamique d’infection présente depuis fin septembre et en augmentation chez les oiseaux sauvages”.

L’épidémie de grippe aviaire, qui sévit des Amériques jusqu’en Australie, a touché la France de 2015 à 2017, puis de manière quasi continue depuis fin 2020. Le pays a euthanasié des dizaines de millions de volailles ces dernières années. Les pertes économiques s’élèvent à des milliards d’euros. Pour briser cette spirale, le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination depuis l’automne 2023 dans les élevages de plus de 250 canards (hors canards reproducteurs) fin 2023. Les professionnels attendent de l’État qu’il maintienne sa participation – pour la plupart du - – au financement. vaccination.

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Le avec l’AFP

 
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