Croissance économique de 2,5% au 1er trimestre 2024, avec une nette amélioration de la demande intérieure

Croissance économique de 2,5% au 1er trimestre 2024, avec une nette amélioration de la demande intérieure
Croissance économique de 2,5% au 1er trimestre 2024, avec une nette amélioration de la demande intérieure

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Les comptes nationaux du premier trimestre 2024, établis par le HCP et publiés ce lundi 1er juillet 2024, mettent en évidence un ralentissement de la croissance de l’économie nationale qui s’est établi à 2,5% au lieu de 3,9% au cours du même trimestre de l’année précédente. Les activités non agricoles ont enregistré une hausse de 3,2% et celles du secteur agricole une baisse de 5%.

Le ralentissement des activités non agricoles retient l’attention. Celles-ci ont bien performé en 2023 avec une hausse de 3,7% ; ainsi que 3,9% au premier trimestre 2023. A suivre donc au cours des prochains trimestres.

Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’inflation maîtrisée et d’amélioration de la capacité de financement de l’économie nationale.

>Ralentissement de la croissance économique

La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 4,3% au premier trimestre 2024, après avoir enregistré une hausse de 1,7% au même trimestre de l’année précédente. Cette baisse résulte de la forte baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 5% au lieu d’une hausse de 2,1% et de l’augmentation de celle de la pêche de 10% au lieu d’une baisse de 4,8%.

Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur secondaire a augmenté de 3,6% au lieu d’une baisse de 0,4% à la même période de l’année dernière. Ceci est dû au ralentissement des activités de l’industrie manufacturière à 2,1% au lieu d’une augmentation de 3% et à l’augmentation des valeurs ajoutées :

  • de l’industrie extractive de 17,7 % au lieu d’une baisse de 12,1 % ;
  • électricité, gaz, eau, assainissement et déchets de 3% au lieu d’une baisse de 3% ;
  • construction et travaux publics de 2,5% au lieu d’une baisse de 3%.

Par ailleurs, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un ralentissement de son rythme de croissance, passant de 6% à la même période de l’année précédente à 3% au premier trimestre 2024. Elle a été marquée par le ralentissement des activités de :

  • Services financiers et assurances à 3,9% au lieu de 7,3% ;
  • Recherche et développement et services rendus aux entreprises à 3,6% au lieu de 4,3% ;
  • Transport et entreposage à 3,4% au lieu de 8,7% ;
  • Éducation, santé et services sociaux à 2,9% au lieu de 4,2% ;
  • Services immobiliers à 2,1% au lieu de 2,7% ;
  • Hébergement et restauration à 1,9% au lieu de 55,8% ;
  • Information et communication à 1,3% au lieu de 3,1% ;

et l’augmentation de ceux-ci :

  • les services fournis par l’administration publique générale et la sécurité sociale de 3,4 % au lieu de 3,1 % ;
  • du commerce et réparation de véhicules de 2,7% au lieu de 1,4%.

Dans l’ensemble, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu un ralentissement de son taux de croissance par rapport à de 3,9% au même trimestre de l’année dernière à 3,2% au premier trimestre de cette année.

Dans ces conditions, et compte tenu de l’augmentation de 5,5% du volume des impôts nets de subventions sur les produits, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume a enregistré une croissance de 2,5% au premier trimestre 2024 au lieu de 3,9% un an plus tôt.

>Contrôle de l’inflation

Aux prix courants, le PIB a augmenté de 3,8 %, reflétant une augmentation du niveau général de prix de 1,3%. Cette inflation économique est légèrement supérieure à la hausse de l’indice des prix à la consommation, dont le taux moyen a été de 1,2% au cours de ce premier trimestre.

>Amélioration significative de la demande intérieure

La demande intérieure a augmenté de 3,6% au premier trimestre 2024 au lieu de 0,3% au même trimestre de l’année précédente, avec une contribution à la croissance économique de 3,7 points au lieu de 0,3 point il y a un an.

C’est ainsi que la dépense de consommation finale des ménages a augmenté de 3% au lieu de 0,9%, avec une contribution à la croissance de 1,9 point au lieu de 0,6 point. La consommation finale des administrations publiques a, quant à elle, accusé un ralentissement de son taux de croissance, passant de 4,5% à la même période de l’année précédente à 3,9% au premier trimestre 2024 avec une contribution à la croissance de 0,7 point au lieu de 0,9. points.

Par ailleurs, le taux de progression de l’investissement brut (FBCF, variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeur) a augmenté de 4,6% au lieu d’une baisse de 5% au premier trimestre 2023, contribuant ainsi positivement à la croissance à hauteur de 1 point au lieu d’une contribution négative de 1,2 point.

>Une contribution négative du commerce extérieur

En termes de commerce extérieur de biens et services en volume, tant les exportations que les importations ont enregistré de fortes hausses au cours du premier trimestre 2024. Ainsi, les importations de biens et services ont affiché une hausse de 9,5% au lieu de 7,8%, avec une contribution négative à la croissance. de 4,1 points au lieu d’une contribution négative de 3,7 points, au cours de la même période l’an dernier. De leur côté, les exportations ont augmenté de 7,3% au lieu de 18,6%, avec une contribution à la croissance de 3 points au lieu de 7,4 points un an plus tôt.

Dans ce contexte, le commerce extérieur des biens et services a apporté une contribution négative à la croissance, s’établissant à 1,1 point au lieu d’une contribution positive de 3,6 points au cours du premier trimestre 2023.

>Améliorer la capacité de financement de l’économie nationale

Avec une augmentation, aux prix courants, de 3,8% du PIB au lieu de 11,6% au premier trimestre de l’année dernière et la diminution de 6,4% du revenu net reçu du reste du monde, la croissance du revenu national brut disponible a connu un net ralentissement, passant de 12% à la même période de l’année dernière à 3,1% au premier trimestre 2024.

Compte tenu de la hausse de 4,5% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 8,9% enregistrée un an plus tôt, l’épargne nationale s’est établie à 24,3% du PIB au lieu de 25,6%.

L’investissement brut (FBCF, variation des stocks et acquisition nette d’actifs) a représenté 23,7% du PIB au lieu de 25,5% au cours du même trimestre de l’année précédente. Cela permet une capacité de financement de 0,6% du PIB au premier trimestre 2024 au lieu de 0,1% du PIB pour la même période de l’année précédente.

Ci-dessous les tableaux présentant les résultats des comptes nationaux du premier trimestre 2024 :

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