Le Black Bloc, un groupe de militants anarchistes, a revendiqué sa présence lors de la manifestation contre l’OTAN organisée à Montréal le 22 novembre.
Dans un communiqué publié lundi, le groupe a accusé l’organisation militaire d’être « complice du génocide en Palestine » et de protéger « les hégémonies capitalistes du nord global ».
En voulant dénoncer ce qui « cause toutes ces horreurs : le capitalisme », le Black Bloc, dont les membres portent des vêtements noirs pour camoufler leur identité, a voulu « blesser le grand capital » représenté au centre-ville de Montréal, notamment en brisant les vitres du Palais des Congrès. et certains commerces, en brûlant une voiture et en aspergeant de peinture les policiers anti-émeutes.
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
“Nos actions sont chargées d’une rage qui surgit face aux horreurs dont nous sommes témoins et que nous dénonçons dans ce communiqué, mais aussi de notre misère”, a justifié le groupe.
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
Cette annonce intervient après une conférence de presse du directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Fady Dagher, au cours de laquelle il affirmait connaître les groupes qui ont provoqué des actes de vandalisme lors du rassemblement organisé pour dénoncer la tenue d’une réunion du Traité de l’Atlantique Nord. Organisation en métropole.
« Nous savons exactement qui sont ces groupes », a-t-il déclaré samedi.
Trois personnes ont été arrêtées lors des manifestations, et d’autres arrestations pourraient être faites dans les prochains jours, a confirmé le chef du SPVM.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a ajouté en point de presse mercredi que certains voyous ayant participé à la manifestation étaient déjà connus des forces policières.
Canada