les négociateurs fédéraux sont de plus en plus sous pression pour des raisons budgétaires

les négociateurs fédéraux sont de plus en plus sous pression pour des raisons budgétaires
les négociateurs fédéraux sont de plus en plus sous pression pour des raisons budgétaires
Diplômes, réseaux, emploi, bâtiments… : que prévoit réellement le budget 2025 de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière d’éducation ?

Conclave budgétaire ce dimanche ?

Mais dès lors, le rythme imposé aux galériens de la politique fédérale s’accélère. Ils négocient désormais sept jours sur sept, nous dit-on. Ce dimanche 1er décembre, une grand-messe budgétaire devrait également avoir lieu. Un vrai essai de collision pour l’hypothétique coalition entre la N-VA, le MR, le CD&V, le Vooruit et Les Engagés. Si ce petit groupe résiste à l’inévitable tension de la rencontre, tous les espoirs seront relancés. En revanche, si les choses bloquent à nouveau, la tergiversation ne sera plus possible : il faudra mettre en œuvre un « plan B » (le remplacement des socialistes flamands par un Open VLD moribond mais disposé à contribuer à une solution au niveau fédéral) ).

Le temps presse. Comme pour d’autres pays de l’Union, la Commission européenne porte un regard sombre sur les finances belges : une procédure pour déficit excessif a été ouverte l’été dernier. Le « trou » belge est estimé à 4,6% du PIB pour 2024 (au lieu des 3% exigés par les règles européennes). Si rien n’est fait, elle deviendra encore plus profonde en raison notamment de la charge croissante sur le poste « retraites ».

Mardi, en l’absence de perspectives claires et de projet de budget pour 2025, la Commission a recommandé à la Belgique un plan de résorption de son déficit en quatre ans, accompagné d’une trajectoire plus stricte que prévu en termes de réduction des dépenses. Lorsqu’un gouvernement à part entière aura été mis en place au niveau fédéral et lorsqu’il aura élaboré un plan budgétaire pluriannuel, l’effort pourrait cependant être étalé sur sept ans (et donc atténué). La tolérance de la Commission à l’égard de l’étudiant belge pauvre ne dépassera cependant pas avril 2025. Au-delà, la Belgique, s’étant passée la corde autour du cou, sera contrainte de rééquilibrer ses finances selon le plan initial (en quatre ans).

mouette

Le but est évidemment d’avancer le plus vite possible mais cette négociation est une aventure humaine et comporte donc beaucoup d’incertitudes..»

Le budget 2025 dans les limbes…

Si l’espoir d’un grand accord reste fixé en fin d’année, pour Noël, les négociateurs ont déploré la possibilité d’adopter avant cette échéance un budget complet pour l’année à venir. Afin d’éviter tout incident financier, en concertation avec Bart De Wever, le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) a également introduit un système de « douzièmes provisoires » au sein de son gouvernement d’affaires courantes (Vivaldi). les trois premiers mois de 2025. Pour rappel, à défaut d’accord budgétaire, les « douzièmes provisoires » reproduisent mécaniquement le contour de l’année en cours (indexé) réparti en douze tranches mensuelles.

Alexia Bertrand (Open VLD) : « Si le gouvernement fédéral reste des mois dans les affaires courantes, on va se heurter à un mur budgétaire »

Dommage… Ce report du prochain budget annuel a pour conséquence de reporter à 2026 au plus tôt la mise en œuvre de pans entiers de la réforme fiscale dont rêvent les « Arizoniens », certains impôts ne pouvant être calculés que sur un exercice annuel complet.

Plus que jamais, un accord « arizonien » est nécessaire… Les négociateurs sont conscients des enjeux, mais cela ne veut pas dire que la solution est à portée de main. “Le but est évidemment d’aller le plus vite possiblecommente une Source fédérale. Mais cette négociation est une aventure humaine et comporte donc beaucoup d’incertitudes.« Les discussions avancent, mais lentement. Il semble que certains partenaires aient le don de mettre sur la table des points supplémentaires qui n’ont pas encore été discutés.

 
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