Bardet enfin sacré, Gaudu a déjà gagné… les tops et les flops de la première étape

Bardet enfin sacré, Gaudu a déjà gagné… les tops et les flops de la première étape
Bardet enfin sacré, Gaudu a déjà gagné… les tops et les flops de la première étape

Le premier maillot jaune de Bardet, la collaboration héroïque de Van den Broek, mais aussi les épreuves de Gaudu et Cavendish… retrouvez les hauts et les bas de la première étape.

Bardet sourit jaune

Enfin, Romain Bardet pourra porter du jaune sur le parcours du Tour. Sur les routes italiennes plus précisément, celles qu’il affectionne tant, lui, le grand fan du Tour d’Italie, se parera de jaune dès demain entre Cesenatico et Bologne. Un honneur glané à la force de la pédale ce samedi, à l’occasion d’une première étape qu’il a survolée dans son dernier quart, au terme d’une cinquantaine de kilomètres où il volait plusieurs étages au-dessus des autres. Revenu au niveau de Valentin Madouas (Groupama-FDJ), l’autre hôte tricolore du jour, l’Auvergnat a travaillé à merveille avec son équipier Frank Van den Boer (dsm-Firmenich) pour s’offrir son quatrième bouquet sur le Tour et son premier maillot jaune, surtout, au bout de l’effort.

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Modèle d’équipement Van den Broek

L’autre héros du jour. Alors qu’il a laissé le bouquet et les honneurs à Bardet, de dix ans son aîné, sur la ligne d’arrivée, Frank Van den Broek est également monté sur le box. Élu à juste titre coureur le plus combatif de la journée, le Néerlandais de 23 ans, qui dispute son premier Tour, a passé la journée aux avant-postes, sans jouer tous les coups, comme pour anticiper ce qui allait se passer au fin d’après-midi. Dans les cinquante derniers kilomètres, une fois Bardet de retour dans sa roue, il a travaillé à merveille pour triompher de son partenaire et de son équipe, sacrés au terme d’une fructueuse collaboration.C’était énorme, C’est son premier Tour et son insouciance lui a fait du bien.», a salué le vainqueur du jour, conscient que «(son) arrivée lui a donné une seconde vie.

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Izagirre et Abrahamsen en tant que chasseurs de primes

Les deux premiers leaders de l’édition 2024 resteront Ion Izagirre (Cofidis) et Jonas Abrahamsen (Uno-X). L’Espagnol premier, déjà vainqueur des 12et étape l’année dernière avec l’équipe nordiste, et un grimpeur affamé lors des trois premières ascensions de la journée, avec de belles bagarres avec le Norvégien. Ce dernier, qui était initialement revenu en tête de la course grâce à sa seule force physique, s’en sortira mieux après avoir remporté les autres points importants en montagne (et même au sprint intermédiaire !). Et c’est lui qui s’élancera de Cesenatico avec le maillot à pois dimanche.

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Les flops

Gaudu (déjà) en difficulté, Martinez aussi

Vous vous sentez déjà déprimé ? Même s’il avait annoncé d’emblée qu’il ne visait pas le classement général en juillet, David Gaudu a pris une grosse gifle au départ ce samedi. Lâché dans les premiers pourcentages de la Côte de Barbotto, quatrième difficulté de la journée, le Breton s’est ensuite complètement lâché prise pour naviguer à plus d’un quart d’heure du peloton en finale. Autre victime, son jeune équipier Lenny Martinez, grimpeur prometteur mais invité surprise de ce Tour, a lui aussi pris un sacré coup au départ. Un gros succès de 29 minutes au classement général. Les deux hommes devraient désormais jouer la victoire d’étape, faute de mieux.

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Cavendish, la galère à la mode

Tout le monde a vite compris que ça allait être une mauvaise journée pour Mark Cavendish. Calé dans le premier tiers de la première ascension, le « Cav » a abandonné à la première occasion. Le poids des années (39 ans), évidemment, mais aussi de la maladie (chaleur et vomissements), un cocktail explosif pour le « Missile de l’Homme », escorté par quatre équipiers dans sa galère, à près d’une demi-heure du peloton. La charrette d’Astana arrivera 39 minutes après Bardet, avec un petit lot de consolation : le record de 35 victoires sur le Tour est encore possible.


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