AA/Ankara/Serdar Dincel
Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé la volonté de son pays de contribuer par tous les moyens à mettre fin au massacre en cours à Gaza et à établir un cessez-le-feu durable.
Le chef de l’Etat turc s’est exprimé mercredi lors de la réunion du groupe parlementaire du parti AKP.
Il a d’abord réagi à l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban.
“Nous saluons l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, entré en vigueur ce matin”, a-t-il d’abord déclaré.
Avant d’ajouter : « Nous attendons de toutes les parties, en particulier Israël, qu’elles assument à la lettre leurs responsabilités pour maintenir le calme sur le terrain ».
Erdogan a par ailleurs rappelé l’urgence de parvenir le plus rapidement possible à un accord de cessez-le-feu à Gaza.
« En tant que Turquie, nous sommes prêts à contribuer par tous les moyens à mettre fin au massacre à Gaza et à établir un cessez-le-feu permanent », a-t-il défendu.
Pour le président turc, “la Turquie renforce jour après jour son rôle comme l’un des principaux pôles de la politique mondiale”.
Dans un communiqué mardi soir, le président américain Joe Biden a indiqué que les États-Unis « feraient une nouvelle tentative » pour négocier une trêve dans la bande de Gaza. Il a précisé que cette initiative sera menée avec le soutien de la Turquie, de l’Egypte, du Qatar et d’Israël, “dans les prochains jours”.
Cette déclaration fait suite à l’accord historique conclu mardi soir entre Israël et le Liban, mettant fin à plusieurs mois de bombardements israéliens qui ont fait près de 4 000 morts côté libanais. Pour Biden, cet exemple de médiation internationale pourrait ouvrir la voie à des efforts similaires à Gaza, où le bilan humain et les destructions causées par les bombardements israéliens sont encore plus lourds.
La trêve entre Israël et le Liban, négociée grâce aux efforts diplomatiques des États-Unis et de la France, est entrée en vigueur mercredi à 4 heures du matin, heure locale (02h00 GMT).
En octobre dernier, le Hezbollah a lancé une série d’attaques de missiles balistiques, de roquettes et de drones contre Israël pour montrer sa solidarité avec la population de Gaza et faire pression sur Israël pour qu’il instaure un cessez-le-feu dans l’enclave côtière assiégée.
Alors que la guerre transfrontalière se poursuivait, Israël a lancé fin septembre des frappes aériennes massives sur ce petit pays méditerranéen contre ce qu’il disait être des cibles du Hezbollah. Le 1er octobre, une invasion terrestre est lancée.
*Tuncay Çakmak chez Tradotto
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