Mardi dernier, l’ancien conseiller national valaisan Yannick Buttet (Centre) a été élu président de la Chambre valaisanne du tourisme. C’est un retour sur le devant de la scène pour celui qui avait démissionné du Parlement en 2017 suite à ses affaires de harcèlement sexuel.
Cette nomination a rapidement suscité indignation et interrogations. Déjà parce que Yannick Buttet siégera également à Valais Promotion où travaille Laude-Camille Chanton. Qui n’est autre que celle qui l’a fait condamner en 2021 pour attouchements sexuels et propos grossiers, comme nous l’a appris Canal9.
Mercredi 26 juin, c’est le Collectif Féministe Valais qui a diffusé une lettre ouverte pour protester contre cette nomination. « Il devrait être écarté de tous les postes de responsabilité dans la région. Nous regrettons qu’en 2024, après une décennie marquée par le mouvement #MeToo, de telles personnalités se voient encore confier les clés de postes de pouvoir », indique cette lettre, citée par Rhône FM.
Aujourd’hui, c’est au tour des Femmes du Centre de publier un communiqué concernant celle qui avait représenté leur parti dans le canton et à Berne. “Aucun candidat ou aucun candidat adverse n’a été proposé à l’assemblée générale”, précise le communiqué. Lorsqu’il s’agit d’un personnage aussi controversé, il est encore plus important que les élections se déroulent de manière transparente. Nous demandons que la procédure de sélection soit analysée et publiée et aimerions savoir si le poste a été annoncé et selon quels critères la personne a été choisie.
