L’armée française met en place un commandement pour l’Afrique – .

L’armée française met en place un commandement pour l’Afrique – .
L’armée française met en place un commandement pour l’Afrique – .

L’armée française a mis en place un commandement pour l’Afrique, comme le font déjà depuis longtemps les armées américaines, à un moment charnière de la présence militaire française, en net déclin sur le continent, selon le Journal Officiel

Le JO du mercredi 27 juin stipule que « le général de brigade Pascal Ianni (est) nommé général commandant l’Africa Command » à compter du 1er août.

Le général Ianni, ancien membre du cabinet militaire de la ministre des Armées Florence Parly, occupait également le poste de porte-parole du chef d’état-major des armées.

Il était alors chargé de l’anticipation et de la stratégie au sein de l’Etat-major des armées, spécialisé dans les questions d’influence et de combat informationnel.

Cette création inédite en France d’un commandement Afrique, annoncée par plusieurs sources concordantes à l’AFP mi-juin, intervient alors que Paris envisage de réduire sa présence militaire en Afrique de l’Ouest et centrale à quelques centaines d’hommes, dans le cadre de partenariats “rénovés” et plus discrets.

Un changement décidé après d’amères déceptions au Sahel.

Une force d’environ 600 soldats français prévue pour l’Afrique

Selon le plan envisagé par l’exécutif, révélé à l’AFP par trois sources concordantes et actuellement en discussion avec les partenaires africains, la France ne garderait en principe qu’une centaine de militaires au Gabon (contre 350 aujourd’hui), une centaine au Sénégal (contre 350 aujourd’hui). à 350), une centaine en Côte d’Ivoire (600 aujourd’hui) et environ 300 au Tchad (1 000 actuellement).

Le dispositif devrait donc compter à l’avenir environ 600 militaires, mais sera appelé à s’étoffer ponctuellement en fonction des besoins des partenaires, selon ces trois sources.

Il y a encore deux ans, outre quelque 1 600 forces prépositionnées en Afrique de l’Ouest et au Gabon, l’ancienne puissance coloniale disposait de plus de 5 000 soldats au Sahel dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane.

Il a été progressivement chassé par les juntes arrivées au pouvoir à Bamako (2021-22), Ouagadougou et Niamey (2023).

En février, le président Emmanuel Macron a chargé l’ancien ministre Jean-Marie Bockel de discuter avec les partenaires africains des nouvelles modalités de la présence militaire française sur leur sol.

Ses conclusions sont attendues en juillet.

La base française de Djibouti, qui accueille 1 500 soldats français, n’est pas concernée par cette réduction de taille.

Avec l’AFP

Par En écrivantComité de rédaction

 
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