L’entraîneur ne donne pas de conseils aux scouts

L’entraîneur ne donne pas de conseils aux scouts
L’entraîneur ne donne pas de conseils aux scouts

Martin St-Louis a possiblement un discours similaire quant à l’identité du prochain choix que le Canadien fera, vendredi, avec la cinquième sélection au total. Pourtant, André Tourigny, son homologue de Utah, a souvent le don de vulgariser les choses : pas question pour lui, en tant qu’entraîneur-chef, de s’impliquer dans le travail des recruteurs.

“Je suis zéro impliqué, de la même manière que les recruteurs ne sont pas impliqués dans la manière dont nous jouons en supériorité numérique”, a expliqué Tourigny, récemment rencontré par Le journal. Je n’ai pas vu ces gars jouer. Si les gens commencent à m’insulter, je ne sais même pas s’ils sont droitiers ou gauchers.


André Tourigny, en conférence de presse le 24 avril, à Salt Lake City.

Photo Chris Gardner/Getty Images via AFP

“Je sais [Macklin] Celebrini, mais nous ne sélectionnons pas en premier donc nous ne l’aurons pas. C’est réglé et c’est la fin de la discussion pour moi, a poursuivi Tourigny, dont l’équipe aura plutôt le sixième choix, juste derrière le Canadien. Nous avons 82 matchs à entraîner par saison en plus des entraînements. Je ne ferai croire à personne que j’ai vu Demidov jouer deux ou trois fois. Je ne l’ai pas vu une seule fois. Je sais où il se trouve dans les listes, mais c’est tout.

Savoir comparer

Tourigny, 50 ans, a toute confiance dans les personnes en place, dont le directeur du recrutement amateur, Darryl Pandlowski.

« Nos recruteurs voient entre 200 et 300 matchs par an, explique Tourigny. Ils connaissent les joueurs et peuvent les comparer. Si j’arrivais et que je disais que j’ai vu tel jouer trois fois et que je commençais à donner mon avis, on me dirait, à juste titre, que je n’ai pas vu les autres jouer. »

Encore une fois, on peut imaginer que Saint-Louis se trouve dans la même situation. Ce n’est pas lui qui décidera de l’identité du joueur choisi au cinquième niveau. Pas plus que Tourigny n’a le droit de parole suivant.

«Je ne pense pas nécessairement que ce serait une bonne chose si notre choix de première ronde était déjà prêt pour la Ligue nationale», a néanmoins déclaré Tourigny. Je crois au développement et tout est en son temps. La LNH demeure la meilleure ligue au monde et je ne pense pas que nous devrions précipiter les choses.

Optimisme en Utah

Concernant le récent déménagement des Coyotes vers l’Utah, Tourigny est enthousiaste pour l’avenir.

« L’organisation fait un travail extraordinaire pour nous accueillir, a assuré l’entraîneur-chef. La première chose que [le propriétaire] Ce que Ryan Smith a dit lorsqu’il a parlé à l’équipe, c’est qu’il avait acheté les êtres humains de l’équipe. Il n’y avait pas une machine à skate, pas un pantalon, pas un pull qui était inclus dans la vente… J’ai trouvé ça extraordinaire. Nous nous sentions tous importants.

 
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