OTTAWA — L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a confirmé vendredi un premier cas de clade I de la variole du singe au pays tout en mentionnant que le risque pour la population générale demeurait faible.
Ce cas a été détecté au Manitoba. Il s’agit d’un homme revenant d’un voyage dans un pays non identifié. On pense que la maladie est associée à une épidémie qui sévit actuellement en Afrique centrale et orientale.
L’individu a demandé des soins médicaux au Canada pour des symptômes de la maladie peu après son retour au pays. Il s’est placé à l’isolement.
Les autorités enquêtent, notamment sur les contacts de l’individu.
L’ASPC avait déjà confirmé la présence du clade II du singe depuis 2022, il s’agit du premier cas de clade 1 confirmé au Canada.
Selon les recherches, le clade 1 est généralement plus transmissible et ses effets sont plus graves que le clade 2.
La variole du singe est une infection virale qui provoque une éruption cutanée douloureuse. Elle peut s’accompagner d’autres symptômes, tels que de la fièvre, des frissons, des maux de tête, de l’épuisement, des ganglions lymphatiques enflés, ainsi que des douleurs dorsales, articulaires et musculaires. La maladie peut, dans de rares cas, être très grave et entraîner la mort.