voici comment le PFN compte financer ces mesures

voici comment le PFN compte financer ces mesures
voici comment le PFN compte financer ces mesures

La bataille pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet bat son plein. Durant cette campagne électorale, les trois pôles qui se disputent la majorité pour ce scrutin redoublent d’ingéniosité pour attirer le plus de voix. Certaines mesures, comme le salaire minimum à 1.600 euros, sont cependant critiquées et jugées très coûteuses pour le trésor français.

En effet, la proposition du Nouveau Front populaire (NFP), composé majoritairement de partis de gauche, d’augmenter le salaire minimum de 14%, pour qu’il atteigne 1.600 euros net par mois (contre 1.400 euros aujourd’hui) soit encore celui de le retour de la retraite à 60 ans est dénoncé par d’autres partis et certaines organisations patronales.

L’annonce de ces mesures a provoqué une levée de boucliers de la part des opposants à ce pôle bien placé pour ces élections législatives anticipées. Outre les partis impliqués dans ce scrutin qui ont souligné le coût exorbitant des mesures proposées par le NFP, les organisations patronales indiquent qu’il est impossible d’absorber un tel choc. La compétitivité et donc l’emploi en subiront les conséquences, préviennent-ils.

De son côté, le gouvernement est monté au créneau pour dénoncer ces mesures. ” Augmenter brutalement le salaire minimum serait une catastrophe économique qui déstabiliserait nos PME et nos artisans, provoquerait des licenciements et donc un chômage de masse comme on n’en a pas vu depuis 40 ans. 500 000 emplois seraient détruits », a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Le PFN défend cependant ses mesures et répond à ses détracteurs en expliquant comment elles seront financées. L’alliance des partis de gauche a en effet révélé le coût de son programme lors d’une conférence de presse organisée le 21 juin.

Les plus riches devront payer plus d’impôts pour financer le salaire minimum de 1 600 euros

Le financement du programme NFP repose principalement sur deux leviers. Il s’agit de taxer les plus riches et de créer un effet d’entraînement positif pour l’économie en fixant le salaire minimum à 1 600 euros. Pour les PME qui auront du mal à appliquer cette hausse du Smic, le PFN prévoit des mécanismes de prêt à 0% sur un ou deux ans, un fonds de solidarité ou encore un système de crédit à taux négatif en attendant « les effets vertueux de l’augmentation générale des effectifs se font sentir ».

L’alliance des partis de gauche promet également une loi de finances rectificative si elle arrive au pouvoir afin d’introduire un impôt sur les superprofits et de permettre le retour de l’impôt sur la fortune avec un volet climatique.

Ce sont des mécanismes qui devraient permettre de rapporter 30 milliards d’euros aux finances publiques (dont la moitié grâce au nouvel ISF, et ce, dès 2024), selon ces partis de gauche. Avec la chasse au « privilèges des milliardaires », ce front souhaite concentrer l’effort fiscal sur les plus riches en augmentant l’impôt sur les successions du patrimoine le plus élevé ou en rendant l’impôt sur le revenu plus progressif, à l’image de la CSG. A noter qu’en ce qui concerne le retour à 60 ans pour la retraite, l’OBF n’explique pas encore le financement de cette mesure.


 
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