à Bron, Léon Grosse trace un chemin décarboné – .

à Bron, Léon Grosse trace un chemin décarboné – .
à Bron, Léon Grosse trace un chemin décarboné – .

C’est sur un fonds de commerce de 1,5 ha situé à Bron, dans l’est lyonnais, que la direction régionale de Léon Grosse a choisi de bâtir son avenir. « Nous étions déjà implantés sur ce site mais nous souhaitions regrouper l’ensemble de nos activités et nos collaborateurs jusqu’ici dispersés sur l’ensemble de la métropole lyonnaise », rappelle Rémi Hovaere, directeur régional de Bâtiment Sud. Devenu propriétaire de l’intégralité du foncier, c’est sous l’impulsion de sa filiale Immobilier que Léon Grosse a lancé un programme mixte associant 5 000 m² de bureaux, dont un tiers en propre, 85 logements et deux locaux commerciaux.

« Des solutions vertueuses »Dans ce quartier des Sept-Chemins en pleine mutation, l’entreprise vient de livrer la première phase de cette opération conçue par l’agence AA Group, l’architecte Corinne Lecuelle et la paysagiste Anne Gardoni. Inaugurée le 6 juin, elle comprend l’ensemble tertiaire et deux bâtiments totalisant une trentaine de logements en accession à la propriété. « Dès le départ, nous avons eu la volonté d’amener ce projet baptisé “Le 8e chemin” vers des solutions vertueuses au sein d’une enveloppe de travaux de 23 M€ », témoigne Patrick Verdier-Farudja, directeur immobilier Rhône-Alpes Bourgogne.

Parmi les solutions constructives retenues, Léon Grosse Construction, en charge des travaux, a mis en œuvre un béton à très faible teneur en carbone développé par Vicat. Quelque 830 m3 de béton Carat ont ainsi été coulés pour réaliser les sols d’une partie des bureaux. « Pour les murs extérieurs du local à vélos, nous avons expérimenté le béton de terre, et pour les cloisons, nos équipes ont posé des blocs de pisé fabriqués dans une usine située à moins de 10 km », illustre Rémi Hovaere. La terre utilisée pour le pisé provient des carrières de Saint-Pierre-de-Chandieu situées à 20 km.

« Volet énergétique amélioré »S’appuyant sur l’expertise de deux sociétés récemment acquises – Voé (chaudières géothermie et biomasse) et Sunopée (photovoltaïque) – et sur la stratégie bas carbone du groupe, « nous avons amélioré le volet énergétique du projet », précise Patrick Verdier-Farudja. Ainsi, pour assurer la production de froid et de chaud, un système de pompe à chaleur géothermique (44 puits profonds de 160 mètres) a été choisi. Sur le parking, une ombrière recouverte de panneaux photovoltaïques (450 m²) produira 110 kWh/an pour alimenter les pompes.

Enfin, le volet réemploi a été poussé en avant avec 6 t de matériaux collectés sur le site pour la Halle du réemploi solidaire de Rillieux-la-Pape et 7 t recyclées par la plateforme Minéka (Villeurbanne). « Nous allons également expérimenter ce procédé avec du béton structurel en coupant 20 mètres linéaires de murs de soutènement d’un bâtiment existant à démolir afin de les réutiliser pour le même usage au niveau du parking souterrain commun aux bureaux et aux logements restant à construire », ajoute Rémi Hovaere.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Vers une sécurité alimentaire sociale dans le Puy-de-Dôme ? – .
NEXT Comment profiter de Lorient Océans ce week-end