Israël menace de prendre les mesures nécessaires pour arrêter les attaques du Hezbollah libanais

Israël menace de prendre les mesures nécessaires pour arrêter les attaques du Hezbollah libanais
Israël menace de prendre les mesures nécessaires pour arrêter les attaques du Hezbollah libanais

AA / Jérusalem / Saïd Amori

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a prévenu vendredi que Tel-Aviv prendrait bientôt « les mesures nécessaires » pour mettre fin aux attaques du Hezbollah libanais.

« Israël ne peut pas permettre au Hezbollah de continuer à attaquer son territoire et ses citoyens, et nous prendrons bientôt les décisions nécessaires [à cet effet]», a prévenu le ministre israélien.

Le chef de la diplomatie israélienne n’a pas précisé dans son communiqué la nature de ces décisions, mais les responsables israéliens ont menacé ces derniers mois de déclencher une guerre totale contre le Liban si les combattants du Hezbollah ne se retiraient pas de la frontière entre les deux pays, au nord de le fleuve Litani.

Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir « approuvé » des plans opérationnels en vue d’une éventuelle attaque à grande échelle contre le Liban.

Pendant ce temps, le Hezbollah exige la fin de la guerre israélienne dans la bande de Gaza pour mettre un terme à ses attaques contre Israël.

Dans sa déclaration, Katz a également appelé le « monde libre » à « se tenir inconditionnellement aux côtés d’Israël dans sa guerre » contre ce qu’il appelle « l’axe du mal », qui, selon lui, est dirigé à la fois par « l’Iran et l’extrémisme islamique ».

« Notre guerre est aussi la vôtre, et la menace de Nasrallah contre Chypre n’est qu’un début », a-t-il rappelé.

Dans un discours prononcé mercredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti qu’aucun endroit en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d’attaque de l’État hébreu contre le Liban. Hassan Nasrallah a également menacé Chypre si elle décidait d’ouvrir ses aéroports et bases à Israël.

De son côté, l’administration chypriote grecque a informé Beyrouth jeudi qu’elle n’avait aucune intention de s’engager de quelque manière que ce soit dans la guerre qui fait actuellement rage dans la région.

Depuis le 8 octobre 2023, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d’échanges de tirs entre l’armée israélienne d’un côté, et le Hezbollah et les factions palestiniennes de l’autre, qui font des morts et des blessés des deux côtés. . Les hostilités entre les deux camps se sont récemment intensifiées, faisant craindre une prolongation de la guerre.

Ces dernières semaines, la « Ligne bleue », frontière entre Israël et le Liban, a connu une escalade des hostilités et les États-Unis ont appelé à plusieurs reprises à la contenir.

En octobre 2022, le Liban et Israël, sous la médiation de l’envoyé américain Amos Hockstein, ont signé un accord de démarcation des frontières maritimes, que le Hezbollah considérait à l’époque comme « une victoire majeure pour le Liban, l’État, le peuple et la résistance ».

Il convient de noter qu’Israël occupe des terres dans le sud du Liban ainsi que sur le plateau du Golan syrien depuis des décennies.

*Traduit de l’arabe par Hajer Cherni

Seule une partie des dépêches, que l’Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de radiodiffusion interne (HAS), est diffusée sur le site Internet d’AA, sous forme de résumé. Merci de nous contacter pour vous abonner.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’une des révélations de la Copa América a proclamé son amour pour le FC Barcelone – .
NEXT Dentor des Obeaux, la base – .