Publié le 21 juin 2024 à 08h46. / Modifié le 21 juin 2024 à 08h47.
C’est un peu comme si le monde était bouleversé. Chris, son prénom d’emprunt, est heureux de retrouver le centre éducatif fermé de Pramont (VS) d’où il est parti le 29 avril 2023 avant de retrouver tous ses démons. Une liberté sans filet de sécurité qui s’était transformée en une véritable descente aux enfers pour ce jeune homme troublé et enclin à consommer toutes sortes de drogues. Un discours délirant et des menaces ont amené les premiers juges à révoquer sa libération conditionnelle et à ordonner une mesure institutionnelle. Ayant reçu un appel, la Cour a suivi la défense et a privilégié le placement des jeunes adultes malgré l’âge et l’état psychologique instable de l’intéressé.
Dans son arrêt du 11 juin, la Chambre criminelle d’appel et de révision du canton de Genève prononce cette réintégration jusqu’au 25 avril 2025, date du 30e anniversaire de Chris. La limite d’âge pour une telle mesure. D’ici là, il est demandé au Service de l’application des peines et mesures (Sapem) « d’anticiper cette date » et de « prendre dès maintenant toutes les dispositions nécessaires pour préparer la libération » afin « d’éviter une dégradation telle que celle constatée depuis sa libération ». libération conditionnelle. Le message est clair.
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