dans les écoles pour prendre les bonnes mesures en cas d’incendie

dans les écoles pour prendre les bonnes mesures en cas d’incendie
dans les écoles pour prendre les bonnes mesures en cas d’incendie

« Ce matin, je vais vous parler du danger d’incendie. A Genève, il y a en moyenne 5 à 6 incendies par jour.» Mercredi dernier, à l’école de Geisendorf, Stéphane Navarro a immédiatement planté le décor. Devant une soixantaine d’élèves 7P (10-11 ans), le moniteur du Centre de Formation Incendie et Protection Civile (CIFP) a présenté pendant près de deux heures les risques liés à l’incendie.

Avec beaucoup d’expressions faciales, des gestes théâtraux et une voix de stentor, l’oratrice a su capter l’attention des enfants. Et pour cause : chaque année, il rencontre plus de 5 000 élèves dans 133 écoles primaires publiques. Objectif : prévenir les incendies.

« À cet âge, ils deviennent plus indépendants et sont parfois amenés à rester seuls à la maison », explique la spécialiste. « Le problème numéro un n’est pas l’incendie. C’est de la fumée ! Dans 90 % des cas, c’est elle qui blesse ou tue les victimes. Vous devez vous en souvenir toute votre vie, vous ne devez jamais aller vers la fumée ! », a-t-il répété à plusieurs reprises aux jeunes.

Créer un lien de sympathie

« Les risques d’incendie sont largement sous-estimés par les enfants. Il faut les sensibiliser très tôt, estime Jean-Martin Keller, directeur de l’établissement de Geisendorf. À cet âge, ils explorent et ont la possibilité de faire des choses à la maison et à l’extérieur. Le feu reste un danger majeur, provoquant des dégâts importants. C’est bien d’en parler rapidement. Selon la responsable, « la présence de ces métiers en classe est également essentielle, car elle permet de créer un lien de sympathie et de développer le respect de ces professionnels avec lesquels les enfants pourront entrer en contact dans le futur ».

Pour le Centre de Formation Incendie et Protection Civile, cette année est un peu particulière. Le cours fête son demi-siècle d’existence. «Je me suis toujours battu pour cette leçon. On ne touche pas aux 7P», sourit le patron du CIFP, Hubert Borcard, conscient de l’importance de ces interventions. « Les enfants doivent connaître les bons gestes en cas de catastrophe. » Lui-même garde un excellent souvenir de « l’arrivée d’un monsieur qui ressemblait au Père Noël avec sa grande barbe blanche. Ce jour-là, je suis rentré à la maison et j’ai vérifié toutes les prises électriques de la maison. À l’époque, au milieu des années 70, il y avait beaucoup moins de multiprises », constate le gérant.

Son collègue a également alerté sur ce point. « Une feuille multiple n’est pas un Lego. Il n’est pas conçu pour en assembler plusieurs.

En cinquante ans, les choses ont bien changé. De nouveaux enjeux sont apparus, comme celui du téléphone portable et, plus récemment, celui des vélos et trottinettes électriques. « Il est important que le chargeur soit en bon état. Tu dois être prudent. Trottinettes et vélos électriques, c’est pareil, a prévenu Stéphane Navarro. Je ne saute pas de trottoirs avec, je ne fais pas de loopings, car les chocs endommagent la batterie.

La vidéo d’un appartement envahi par la fumée en quelques secondes a convaincu le public. Des exclamations s’élevèrent dans l’aula. “S’il prend feu, c’est un désastre, car il est impossible de l’arrêter !”, dit l’instructeur. «Je ne pensais pas que ça brûlait si vite», a déclaré un étudiant. Place ensuite à la pratique avec des démonstrations : comment éteindre un feu de cuisine, comment s’isoler chez soi lorsqu’un incendie se déclare dans le bâtiment…

 
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