Ursula von der Leyen en lice pour être reconduite à la présidence de la Commission européenne

Ursula von der Leyen en lice pour être reconduite à la présidence de la Commission européenne
Ursula von der Leyen en lice pour être reconduite à la présidence de la Commission européenne
Ursula von der Leyen et des dirigeants et représentants de l’Union européenne avant leur rencontre, à Bruxelles, le 17 juin 2024. NICK GAMMON / AFP

Les Vingt-Sept ne veulent pas donner l’impression qu’ils vont passer des semaines, après les élections européennes du 9 juin, à lutter pour choisir les prochains présidents de la Commission et du Conseil européen ainsi que le futur chef de la diplomatie communautaire. . Entre la guerre en Ukraine, la percée de l’extrême droite en Europe, la perspective de voir Donald Trump revenir à la Maison Blanche, le déclin économique de l’Union, le réchauffement climatique et l’offensive de la Chine et des États-Unis pour s’implanter en les technologies du futur, ils ne peuvent pas se permettre un nouveau psychodrame.

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Les chefs d’État et de gouvernement européens ont donc minutieusement préparé leur réunion de lundi 17 juin à Bruxelles, afin de ne laisser aucune place à l’improvisation. Les citoyens européens apprécieraient peu si “Les hommes politiques ici à Bruxelles discutent pendant des semaines de qui va faire quoi alors qu’il y a tant de défis”, a noté le chef du gouvernement irlandais, Simon Harris. « Il est important que les décisions soient prises rapidement car nous vivons des temps difficiles »» est d’accord avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Et pourtant, même s’ils se disent proches, les Vingt-Sept ne sont pas parvenus à un accord formel lundi soir. « Il faut que ça mijote »mais “Je pense que nous ne sommes pas loin”, confie le président français Emmanuel Macron, qui mise sur un accord d’ici dix jours, lorsque les dirigeants se retrouveront à nouveau à Bruxelles. En fait, les favoris sont bien identifiés et soutenus tant par la droite du Parti populaire européen (PPE) que par les sociaux-démocrates (S&D) et les libéraux de Renew, qui forment une coalition au Parlement européen.

À commencer par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, qui cherche à être reconduite dans ses fonctions. « Un excellent candidat »assure le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, qui se réjouit de la « consensus émergent » sur tous les prochains rendez-vous. Alors que le PPE renforce sa position de premier groupe politique au Parlement européen, le 9 juin, l’ancien ministre d’Angela Merkel est légitime.

Offensive du PPE

Dans ce contexte, les S&D, qui constituent la deuxième force politique de l’hémicycle de Strasbourg et qui ont plutôt bien résisté aux élections, réclament la présidence du Conseil, qu’ils souhaitent voir revenir à l’ancien Premier ministre portugais Antonio Costa. Le PPE et le S&D sont également habitués à partager la présidence du Parlement européen, qui change à mi-mandat. La Maltaise Roberta Metsola, actuelle titulaire du poste, pourrait donc rester encore deux ans et demi en poste, avant de se retirer au profit d’un socialiste.

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