Les autorités sanitaires du Congo signalent une stabilisation des cas de mposx. L’OMS parle d’environ 200 à 300 cas confirmés par semaine, en baisse par rapport à juillet.
La ville de Kamituga, épicentre du nouveau variant, enregistre également cette tendance à la baisse.
Cependant, seuls 40 à 50 % des cas suspects sont testés et le virus continue de circuler, notamment en Ouganda.
Même si la baisse des infections au Congo est encourageante, les experts de la santé déplorent le manque de vaccins.
Seules 265 000 doses ont été reçues pour une population de 110 millions d’habitants. L’OMS note que 50 000 personnes ont été vaccinées.
Les scientifiques appellent à un effort de vaccination plus important pour stopper la maladie et prévenir de nouvelles mutations.
Jusqu’alors, le Mpox se transmettait principalement par contact cutané, notamment à travers les vêtements et les draps. Mais la souche clade 1b a acquis un nouveau mode de transmission, la transmission sexuelle, qui accélère sa circulation.
Ce nouveau variant, plus mortel et transmissible comme le variant 2022, circule désormais en Afrique, avec possibilité de transmission vers d’autres pays.