Les moustiques tigres font leur grand retour, mais les pièges fabriqués à Toulouse sont là pour les contrer

Les moustiques tigres font leur grand retour, mais les pièges fabriqués à Toulouse sont là pour les contrer
Les moustiques tigres font leur grand retour, mais les pièges fabriqués à Toulouse sont là pour les contrer

l’essentiel
Avec la chaleur, les moustiques sont de retour. Difficile de prendre un apéritif en terrasse sans boire quelques verres. Les pièges à moustiques sont de plus en plus populaires. Les entreprises locales proposent des solutions innovantes et efficaces aux particuliers, mais des alternatives à faible coût existent également.

Avec le retour des beaux jours à Toulouse, les terrasses des cafés se remplissent de clients profitant du soleil. Inévitablement, avec la chaleur estivale, les moustiques agaçants réapparaissent.

Même si la Ville rose est loin d’être épargnée par ce petit insecte gênant, les moustiques ne sont pas présents partout en ville. Selon Jean-Sébastien Dehecq de l’Agence régionale de santé (ARS), « plus le milieu est ouvert, moins il y a de moustiques. Ils ont besoin d’eau, d’ombre et de végétation. Ainsi, au milieu de la place du Capitole, ils sont rares, mais les terrasses des brasseries souvent ornées de pots de fleurs peuvent être des cibles privilégiées pour le ravageur. Le moustique tigre, en particulier, préfère les petits récipients contenant de l’eau stagnante.

Pièges à moustiques : success story des Toulousains

Si nous ne pouvons pas les esquiver, comment pouvons-nous nous en protéger ? Empêchez-les de nous mordre. Le piège à moustiques est une des réponses, ces pièges font fureur à Toulouse. Face à une demande croissante, plusieurs entreprises locales y ont vu une opportunité de croissance.

Parmi eux, LAMI, « Le répulsif anti-moustique intelligent », une solution innovante. Il s’agit d’une borne solaire anti-moustiques. Présenté comme écologique et performant, il peut être fabriqué simplement par des particuliers*. « Nous avons voulu garder notre ADN : proposer à la vente des bornes accessibles à tous, bref pour que chacun puisse les construire. C’est ainsi qu’est né notre projet, nous étions dans notre jardin à Toulouse. Envahi par les moustiques, il était impossible de profiter des beaux jours », se souvient Marie Salomon, la cofondatrice de LAMI. Cette année, elle s’étonne de constater l’engouement de ses clients à quelques jours du retour des moustiques. « Nous avons réapprovisionné notre site et vendu plus de 200 bornes en moins de 5 jours », s’émerveille la Toulousaine.

Pour ceux qui recherchent une solution esthétique pour leur jardin ou leur terrasse, une autre entreprise toulousaine, « Ma Boîte à Moustique », connaît un succès grandissant. Son invention, un planteur piégeant la petite bestiole tendue, a vu la demande tripler depuis sa création en 2021.

Le piège de « My Mosquito Box » prend un aspect décoratif.
Cyrille Morat – Cyrille Morat

Le planteur reproduit les caractéristiques d’un humain en émettant du CO2 et une odeur proche de celle de la peau, attirant ainsi les moustiques qui se retrouvent piégés et desséchés. Une innovation qui séduit déjà les Toulousains. « Nous sommes en juin et nous avons déjà vendu 2 000 jardinières alors que nous ne sommes qu’en juin », explique le co-fondateur Romain Tiberghien.

Solutions à faible coût

Pour ceux qui n’ont pas de jardin ou ne souhaitent pas investir dans des solutions coûteuses, Jean-Sébastien Dehecq de l’ARS propose des alternatives simples et efficaces. « Mettre du gros sel ou du vinaigre dans les points d’eau stagnantes empêche les moustiques de s’y reproduire. Cet insecte n’est attiré que par l’eau propre », explique-t-il.

Enfin, pour un coût minime, un ventilateur peut s’avérer être un redoutable allié contre les moustiques. « Il vole très mal et très peu. Un ventilateur sous la table lors d’un repas en plein air évite déjà que les moustiques ne vous dérangent », conclut Jean-Sébastien Dehecq de l’ARS.

Vrai ou faux ? Les moustiques sont attirés par le sang sucré.

Faux. Contrairement aux rumeurs persistantes, les personnes au sang plus doux ou les personnes atteintes de diabète ne sont pas plus susceptibles d’être piquées par des moustiques. « Tout dépend de la qualité de la peau. Si la peau est épaisse, le moustique a moins de chance de venir se nourrir, contrairement à un moustique fin, quelle que soit sa couleur. C’est pour cela qu’on a tendance à se faire piquer au niveau du cou ou sur les cuisses et non aux genoux ou aux coudes par exemple. C’est parce que la peau est plus épaisse», explique Jean-Sébastien Dehecq de l’Agence régionale de santé (ARS).

*Les plans de construction des bornes solaires LAMI sont disponibles gratuitement sur leur site internet : anti-moustiques-intelligent.com
 
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