« 1 200 individus radicaux » étaient « évidemment là pour rompre », affirme le préfet du Tarn

Deux blessés légers côté policiers, un côté manifestants… le bilan de cette journée de mobilisation sous haute tension

La mobilisation anti-A69 a dégénéré en affrontements entre manifestants cagoulés et forces de l’ordre. Un CRS et un gendarme ont été légèrement blessés, le premier touché par un cocktail Molotov, le second par un tir de mortier d’artifice, selon la préfecture. Un manifestant a été blessé au mollet.

“1 200 individus radicaux” étaient “manifestement venus casser”, affirme le préfet du Tarn

“Tout au long de la journée, les forces de l’ordre se sont opposées à près de 1.200 individus radicaux venus manifestement casser, sans rapport avec la question de l’A69”, a indiqué lors d’un point presse. » exhorte le préfet du Tarn, Michel Vilbois. “Au total, à la date où je vous parle, nous n’avons pas constaté de dégâts majeurs sur les entreprises ou les éléments de chantier”, a-t-il ajouté, évoquant toutefois de probables “dégâts” pour les agriculteurs dont les champs ont été investis par les manifestants. .

“Une ligne rouge a été franchie” : la colère du président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond

“L’avenir de la planète ne se joue pas dans le sud du Tarn autour d’un projet essentiel, réclamé par tout un territoire et démocratiquement validé !”, a écrit sur X ce samedi, le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond.

Un véhicule de police prend feu après des tirs de cocktails Molotov, un gendarme blessé

Selon nos journalistes présents sur place, un camion de police a pris feu après avoir été la cible de cocktails Molotov lancés par des manifestants. La préfecture a confirmé qu’un véhicule avait bien été incendié et qu’un policier avait été blessé.

Un incendie se déclare sur une barricade

Un incendie s’est déclaré au niveau d’une barricade que des manifestants tentaient d’ériger non loin d’un restaurant. La police essaie de l’éteindre.

Cocktails Molotov lancés, des manifestants tentent d’ériger des barricades près d’un restaurant

Des opposants à l’A69 tentent d’installer des barricades sur la RN126, à proximité du restaurant Le Cri de la Fourchette, ont constaté nos journalistes sur place. Au même moment, plusieurs cocktails Molotov ont été lancés sur les policiers.

Premiers tirs de grenades lacrymogènes

Selon nos journalistes sur place, la police a fait usage de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants.

Un des cortèges s’arrête devant la police

L’un des cortèges est arrivé devant la police. Quelques chants sont lancés, de petites provocations, mais pas d’affrontements. Certains militants tentent de percer à travers les champs.

La manifestation se divise en plusieurs cortèges

Dans un communiqué, le préfet du Tarn indique que deux cortèges se sont déplacés vers le site de Font-basse à Puylaurens. « Ces deux cortèges incluent des personnes radicalisées, déterminées à commettre des actes de violence. Une fois de plus, les associations qui ont appelé à manifester servent de sécurité aux violents venus casser des choses.»

Les cortèges s’élanceront

Prévue à 13 heures, la manifestation n’a pas encore commencé, mais elle ne saurait tarder. Selon nos informations, environ 4.000 personnes sont actuellement présentes sur les lieux. Il y a 4 cortèges qui sont sur le point de partir.

Le militant Thomas Brail est présent ce samedi

« Nous sommes déterminés. Nous continuerons à lutter contre ce projet d’écocide. Les propos de Thomas Brail ce samedi 8 juin, avant le début de la manifestation.

Environ 3000 personnes présentes ?

Selon les premiers chiffres indiqués par la préfecture, entre 2 500 et 3 000 personnes sont actuellement présentes sur le site. Parmi ces figures, 300 à 400 éléments « radicaux », cagoulés et vêtus de noir.

Des agents des forces de l’ordre en renfort

Alors que la manifestation était interdite, de nombreux policiers étaient présents à Puylaurens. Hier, ils étaient 1 100. Aujourd’hui, ils sont 500 de plus, soit 1 600.

Une réunion des black blocs se tient en même temps

Alors que les organisateurs (Voie est libre et Confédération paysanne) tiennent actuellement une conférence de presse sous un chapiteau avec un discours apaisé, un autre meeting est organisé à quelques mètres de là. Elle est à l’initiative des black blocs. Ils sont une centaine à planifier des actions, à donner des conseils pour rester ensemble et avoir les bons réflexes. Tous cagoulés, ils ont terminé la rencontre par un cri de guerre.

A Puylaurens, le calme avant la tempête ?

Au centre du petit village tarnais, le calme règne. Les habitants sont assis dans les cafés comme si de rien n’était. Les manifestants continuent d’arriver à pied ou à vélo et de rejoindre le site.

Les anti-A69 organisent une conférence de presse

Au camp de Puylaurens (Tarn), les opposants, dont le groupe « Voie est libre », sont actuellement rassemblés sous le chapiteau pour une conférence de presse avant le début de la manifestation prévue à 13 heures. Les organisateurs attendent entre 4 000 et 5 000 personnes. .

La peur des habitants de Puylaurens

L’ambiance est pesante autour de Puylaurens. Dans ce petit village tarnais de 3 000 habitants, qui s’apprête à vivre au rythme de la grande mobilisation des opposants à l’A69, la peur est sur toutes les lèvres.

Lire aussi :
Autoroute A69. « Nous sommes assiégés » : comment les habitants de Puylaurens vivent ce grand week-end de mobilisation ?

La manifestation est interdite

Hier, le recours déposé par les opposants à l’A69 a été rejeté par le tribunal administratif de Toulouse. La manifestation prévue ce samedi 8 juin et qui devrait démarrer vers 13 heures, est interdite.

Lire aussi :
Autoroute A69 : le tribunal administratif de Toulouse rejette le recours contre l’interdiction de manifester

Début de ce live

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live reportage sur la situation de l’A69.