Dans le cadre des élections législatives au Sénégal prévues le 17 novembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) intensifie ses efforts pour garantir un processus électoral respectueux des droits de l’homme. Avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une équipe de 50 observateurs de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) sera mobilisée à travers tout le pays. Cette initiative vise à suivre les progrès du contrôle et à promouvoir l’intégration des droits de l’homme dans toutes les phases électorales, en mettant l’accent sur le dialogue et la paix comme éléments fondamentaux.
« Nous accompagnerons, l’OIF, le déploiement de cette équipe d’observateurs du CNDH, chargée de superviser le scrutin du 17 novembre dans toutes les régions du Sénégal. Human Rights, vise également à renforcer le plaidoyer pour une meilleure intégration des droits de l’homme dans le processus électoral », a déclaré Ayeda Robert Kotchani, représentante régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) pour l’Afrique occidentale.
Selon Kotchani, cette initiative est « opportune » et fait partie des efforts de collaboration en cours avec le CNDH et d’autres partenaires pour promouvoir un processus électoral inclusif et transparent. « Je suis convaincu qu’ensemble nous serons plus forts pour encourager les acteurs politiques, le gouvernement et les citoyens à s’engager davantage dans une culture de dialogue et de paix, conditions essentielles pour atteindre les objectifs de développement auxquels nous aspirons ».
En conclusion, il a exprimé ses encouragements à tous les partenaires présents et a réitéré la volonté du HCDH de renforcer sa coopération afin d’atteindre les résultats escomptés.
Ces propositions ont été présentées lors de la table ronde organisée ce vendredi 8 novembre 2024 par le Centre Afrikajom au siège du Bureau régional du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, sis aux Almadies à Dakar.
Cet événement a réuni des universitaires, des acteurs de la société civile, des personnalités religieuses et des représentants de divers secteurs publics, ainsi que des organisations régionales et internationales.