(Québec) Les élus caquistes ne sont plus les seuls à être en faveur d’un troisième lien avec l’Assemblée nationale. Un troisième candidat à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ) promet d’étudier le projet s’il accède au pouvoir.
Frédéric Beauchemin se dit maintenant favorable à un nouveau lien autoroutier entre Québec et Lévis. «Je suis pour un troisième lien vers l’Est», a annoncé sans détour le député libéral de Marguerite-Bourgeoys dans un communiqué jeudi matin. Il souhaiterait réaliser les travaux en partenariat public-privé (PPP) « tout en respectant les ressources financières publiques ».
M. Beauchemin est le troisième aspirant chef du PLQ à être favorable à ce projet qui fait les manchettes depuis un demi-siècle dans la capitale. L’ancien maire de Montréal, Denis Coderre, s’est dit favorable à une nouvelle autoroute inter-fluviale.
Charles Milliard adopte une approche plus timide, appelant à une réflexion sur le projet. « Il y a une dimension politique, une dimension économique et une dimension scientifique dans cette question », a-t-il déclaré récemment.
Ces trois positions contrastent avec celles adoptées par le Parti libéral ces dernières années. Après avoir lancé une analyse du projet sous le gouvernement Couillard, le PLQ a finalement tourné le dos au troisième maillon sous Dominique Anglade. Le parti s’est dit « résolument opposé » à la première version du projet présenté par le gouvernement de François Legault, soit un tunnel estimé à dix milliards de dollars.
Récemment, le chef par intérim Marc Tanguay affirmait que le projet du troisième lien « n’est pas justifié ». «Il suffit de lire le rapport de CDPQ Infra qui dit que cela n’aurait aucun impact», a indiqué M. Tanguay, précisant néanmoins qu’il y a un problème de mobilité dans la Capitale nationale.
With Fanny Lévesque and Vincent Larin, La presse
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