Ici, 19h00
Ce sont les derniers instants d’une campagne haletante pour la Maison Blanche : Kamala Harris et Donald Trump sont sur scène pour leurs derniers meetings électoraux, juste avant un vote aux enjeux cruciaux pour les États-Unis et le reste du monde.
« Cela pourrait être l’une des élections les plus serrées de l’histoire. Chaque vote compte», a prévenu le candidat démocrate dans la nuit de lundi à mardi à Philadelphie, en Pennsylvanie, quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote.
D’un côté, le vice-président, qui a remplacé en juillet au pied levé le leader vieillissant Joe Biden. Kamala Harris, 60 ans, peut devenir mardi la première femme à diriger la plus grande puissance économique et militaire de la planète.
De l’autre, l’ancien président Donald Trump, 78 ans, auteur d’un retour politique spectaculaire après avoir quitté la Maison Blanche en 2021 dans un contexte chaotique, après avoir échappé à deux procédures d’impeachment et avoir été condamné en justice.
Dans le Michigan, le républicain a promis lors de son tout dernier meeting de campagne de « conduire l’Amérique et le monde » vers de « nouveaux sommets ». Débordant de confiance, il a assuré à plusieurs reprises qu’il était « en très bonne position » pour s’imposer.
De l’autre, l’ancien président républicain Donald Trump, 78 ans, auteur d’un retour politique spectaculaire après avoir quitté la Maison Blanche en 2021 dans un contexte chaotique, après avoir échappé à deux procédures d’impeachment et avoir été condamné en justice.
« Retour à la normale »
Parsemée de rebondissements inimaginables, au premier rang desquels deux tentatives d’assassinat du septuagénaire, cette campagne qui s’achève a aussi été marquée par toutes les escalades dans un pays fracturé.
Chacun des deux rivaux se dit confiant dans sa victoire. Si l’on en croit les sondages, tout se jouera par quelques dizaines de milliers de voix, dans sept États dits pivots.
Les États-Unis, pays fédéral, disposent d’un système de suffrage universel indirect, couronnant le candidat qui parvient à rassembler la majorité des 538 grands électeurs, soit au moins 270.
C’est donc logiquement en Pennsylvanie, qui offre le plus d’électeurs de ces « swing states », que Kamala Harris et Donald Trump ont notamment jeté leurs dernières forces.
L’électricienne de cet Etat, Yvonne Tinsley, comptable de 35 ans, est venue voir le vice-président et dit rêver d’un “retour à la normale”.
« Nous avons l’opportunité de tourner enfin la page d’une décennie de projet politique animé par la peur et la division. Nous en avons assez», a fait écho Kamala Harris, ancienne procureure puis sénatrice de Californie, née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne.
Les votes les plus précieux sont à remporter dans sept États charnières bien identifiés, que les deux prétendants à la Maison Blanche parcourent sans s’arrêter depuis des mois, y dépensant des centaines de millions de dollars.
Parmi ces sept États, celui qui compte le plus d’électeurs est la Pennsylvanie. Les Etats-Unis, pays fédéral, disposent d’un système de suffrage universel indirect, couronnant le candidat qui parvient à rassembler une majorité des 538 grands électeurs, soit au moins 270. C’est donc logiquement en Pennsylvanie que Kamala Harris et Donald Trump jettent l’éponge. leur dernière force lundi.