un récidiviste reconnu coupable d’agression sexuelle

un récidiviste reconnu coupable d’agression sexuelle
un récidiviste reconnu coupable d’agression sexuelle

Un récidiviste du Bas-Saint-Laurent est une fois de plus reconnu coupable d’agression sexuelle sur une personne en position vulnérable, cette fois sur une femme fortement intoxiquée qu’il hébergeait chez lui.

Pascal Malenfant, un homme de 48 ans habitant près de Rivière-du-Loup, a tenté de convaincre le juge que sa victime lui avait fait des avances et que leur relation sexuelle avait été consensuelle.

« Le tribunal conclut que l’accusé n’est pas fiable ou digne de confiance », a déclaré l’honorable Martin Gagnon. Une grande partie de sa version des faits importants est soit invraisemblable, déraisonnable, soit contredite par l’ensemble des preuves. D’ailleurs, il ajuste sa version au fil de son témoignage. »

Sa version des faits a donc été rejetée.

Il a affirmé que la victime lui avait fait des avances, lui avait déclaré son amour et initié des contacts sexuels.

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Pascal Malenfant a été reconnu coupable d’agression sexuelle le 25 octobre 2024. Photo tirée de sa page Facebook

Profil Facebook de Malenfant Pascal

En dormant

Elle était déjà ivre et gelée à son arrivée au domicile de M. Malenfant et de sa compagne en janvier 2023 et ne garde que des « souvenirs fragmentés de cette soirée ».

Après avoir tous consommé de la drogue et de l’alcool, le partenaire s’est couché, laissant les deux fêtards continuer à consommer.

Dans la soirée, la victime a été invitée à dormir dans une chambre d’amis car elle était trop ivre pour rentrer chez elle. En se dirigeant vers cette pièce, « elle titube ».

Elle se réveille plus tard, « nue et à moitié consciente ».

« Elle est allongée sur le lit et l’accusé est sur elle. Il grogne. Elle essaie de le repousser, mais il la retient », lit-on dans le jugement. Puis il la maltraite. «C’est douloureux», constate le juge.

Pendant les trois ou quatre jours suivants, « elle a ressenti des douleurs de chaque côté, à l’intérieur de son vagin et dans son dos ».

Doute raisonnable

L’agresseur n’ayant pas été jugé crédible, aucun doute raisonnable n’a été semé dans la tête du juge, ce qui suffit à prononcer un verdict de culpabilité.

D’autant que celles de sa victime et de sa compagne ont confirmé l’état d’ivresse avancé du premier.

Pascal Malenfant entendra sa sentence en 2025.

Ce n’est pas sa première attaque

En 2018, il a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement la fille d’un ancien partenaire alors qu’il occupait une position d’autorité.

La jeune victime, alors âgée de 26 ans, vivait avec un « retard intellectuel la plaçant à un âge mental de 10 ans ».

Ce jugement révèle qu’il avait lui-même été maltraité par un grand-oncle lorsqu’il était enfant et qu’il confondait les termes « amour, affection et sexualité puisqu’il [semblait] chercher dans la sexualité l’amour et l’affection qu’il n’a pas reçus » dans son enfance.

Un sexologue avait évalué le risque de récidive sexuelle comme étant « inférieur à la moyenne des délinquants de la même catégorie ».

Il a été condamné à 9 mois de prison.

 
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