en Nouvelle-Aquitaine, les nappes phréatiques sont chargées à pleine capacité, sauf… – .

en Nouvelle-Aquitaine, les nappes phréatiques sont chargées à pleine capacité, sauf… – .
en Nouvelle-Aquitaine, les nappes phréatiques sont chargées à pleine capacité, sauf… – .

LL’inverse serait surprenant, compte tenu de l’humidité qui imprègne les sols depuis des mois : les nappes phréatiques souterraines se portent très bien ce printemps, en France métropolitaine et plus particulièrement en Nouvelle-Aquitaine. Grâce à une mise à jour réalisée le 22 mai par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), il apparaît qu’au 1er maieuh En mai, 22 % des nappes phréatiques en France restaient en dessous des niveaux normaux à cette période de l’année, 13 % étaient au-dessus des normales et 65 % étaient au-dessus des niveaux habituels.

Fin avril 2023, 68 % des niveaux étaient inférieurs aux normales et la carte de France tendait vers le jaune-orange-rouge là où, aujourd’hui, le bleu domine.

« La situation s’est complètement inversée par rapport à l’année dernière. Fin avril 2023, 68 % des niveaux étaient inférieurs aux normales et la carte de France tendait vers le jaune-orange-rouge là où, aujourd’hui, le bleu domine », explique Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM. 21 % des niveaux sont considérés comme « très élevés », un état que l’on ne retrouve en moyenne qu’une fois tous les dix ans. Quelques territoires font exception : les Pyrénées-Orientales, toujours, et une bonne partie de la Corse.

Les contreforts pyrénéens moins bien dotés

L’actualité n’est pas neutre. Ces ressources souterraines alimentent le débit des rivières durant la période estivale. Ils assurent l’approvisionnement en eau potable et répondent aux besoins des écosystèmes, de l’agriculture et de l’industrie. Cependant, tous les territoires ne sont pas logés à la même enseigne. En Nouvelle-Aquitaine, le triangle du bassin aquitain (entre la Garonne, l’Adour et l’océan) affiche un bleu profond. Les nappes phréatiques situées au nord de l’estuaire de la Gironde jusqu’aux Deux-Sèvres sont également bien fournies.

En amont de la Garonne, de l’Adour et du Gave de Pau, la recharge des nappes reste déficitaire »

Les résultats sont moins nets sur les contreforts du Massif Central, en Occitanie et au pied des Pyrénées. « En amont de la Garonne, de l’Adour et du Gave de Pau, la recharge des nappes est restée déficitaire et il n’y a plus assez de neige sur le massif pour alimenter l’infiltration dans le sol. « Tout le sud de la Nouvelle-Aquitaine est concerné », poursuit Violaine Bault.

Globalement, “l’été devrait se passer bien” selon les experts, même si les fortes pluies du mois de mai ne sont pas déterminantes pour l’état des nappes phréatiques. La majeure partie des précipitations est captée par une végétation florissante. Mais la saturation des sols en eau retarde encore davantage le démarrage des campagnes d’irrigation, et donc les pompages. Les températures fraîches ont un effet similaire. Ils limitent également l’évaporation et la transpiration des plantes, permettant ainsi à l’excès d’eau de s’infiltrer.

Le BRGM agrémente sa partition d’une bémol. Les nappes phréatiques dites « réactives » peuvent se vider aussi vite qu’elles se remplissent. Contrairement aux aquifères « inertiels », sur lesquels l’effet des pluies peut être retardé de plusieurs mois. Cependant, de nombreux aquifères du Sud-Ouest sont modérément à très réactifs. C’est le cas du bassin aquitain et surtout autour de la vallée de la Garonne. Si les pluies s’arrêtent, « une nappe phréatique très réactive au niveau élevé ce printemps peut s’écouler en deux mois », prévient Violaine Bault.

 
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