« Ce vote sur les autoroutes va impacter des générations »

Publié le 2 octobre 2024 à 17h50 / Modifié le 2 octobre 2024 à 17h52

Nul doute que les débats autour du vote du 24 novembre sur les projets d’aménagement autoroutier seront âpres. En quelques jours, plusieurs poids lourds de la politique suisse se lancent dans la bataille. Une semaine après les partisans de la route (on retrouvait le président du PLR suisse, Thierry Burkart, ou le centriste Fabio Regazzi, président de l’USAM, l’organisation faîtière des PME), c’était au tour des adversaires, ce mercredi à Berne. , pour lancer leur campagne. Au pupitre, entre autres, la coprésidente du PS Suisse Mattea Meyer et la présidente des Vert·e·s Suisse Lisa Mazzone. «Ce vote, c’est un peu la mère des batailles», reconnaît l’écologiste genevois. C’est un vote qui aura un impact sur des générations.

Mais sur le papier, le vote est loin d’être un choix de société. Suite à la soumission d’un référendum par la gauche et les associations écologistes, la population est appelée à se prononcer sur un arrêté fédéral consacré à « l’étape 2023 d’aménagement des routes nationales ». Celui-ci prévoit un investissement de 5,3 milliards de francs destiné à financer des travaux visant à fluidifier la circulation sur six points noirs du réseau autoroutier. Concrètement, il s’agit de trois agrandissements de tunnel, dans les cantons de Bâle, Saint-Gall et Schaffhouse, ainsi que de trois élargissements, de deux tronçons du contournement de Berne et – c’est le seul projet en Suisse romande – de 19 kilomètres entre Nyon et Genève (échangeur Vengeron).