Le Congrès départemental des Maires de Moselle s’est tenu samedi au Palais des Congrès du Technopôle de Metz. De nombreux sujets ont été abordés lors de l’événement, comme la sécurité, les transports et l’accueil des voyageurs. On fait le point avec François Grosdidier, président de la Fédération des Maires de Moselle.
Les maires de Moselle, responsables de la dette publique ?
Dans le cadre d’une lettre adressée aux parlementaires le 2 septembre, Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Économie, écrivait : « L’augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités locales (…) pourrait à elle seule dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d’euros. » Ces propos ne passent pas auprès des maires mosellans. François Grosdidier, président de la Fédération des maires de Moselle, confie : « C’est un peu un sentiment de contrariété, de solitude, de la part des maires. De plus, beaucoup ont traduit cela en quittant leurs fonctions, en ne se présentant pas aux dernières élections ou en ayant quitté leurs fonctions depuis leur dernière élection. » Pour les maires, c’est « un procès inéquitable qui leur a été fait ».
Voyageurs, les maires de Moselle exaspérés par la situation
Le sujet le plus longuement abordé lors du Congrès départemental est celui de l’accueil des Gens du voyage. « Depuis des années, à chaque congrès, les maires évoquent le sujet et, chaque printemps, la situation empire », constate le président de la Fédération des maires de Moselle. Les maires assistent à des invasions de terrains publics et privés. « Les maires sont en première ligne et nombre d’entre eux ont été menacés physiquement, voire agressés par des voyageurs », dénonce François Grosdidier. C’est le cas de Patrick Becker, maire de Kuntzig, qui a été agressé alors qu’il tentait d’intervenir face à l’installation illégale de caravanes de Gens du voyage dans sa commune en août dernier.
La démographie médicale, une nouvelle Source d’inquiétude
Une autre question inquiète de plus en plus les maires de Moselle : celle de la démographie médicale, c’est-à-dire la présence de médecins en ville, et a fortiori en milieu rural. Ce sujet ne fait cependant pas partie des compétences premières des maires.
