sept ans après, les désillusions de la Sorbonne »

Vincent Trémolet de Villers.
Le Figaro

L’EDITORIAL DU FIGARO – Le président devra aujourd’hui user de toutes les ressources de l’éloquence pour raviver les étoiles de son rêve européen.

Le problème des engagements écrits, c’est qu’ils durent dans le temps. Sept ans plus tard, se plonger dans le discours de la Sorbonne prononcé par le président de la République, c’est comme contempler, après la fête, une guirlande dont la plupart des ampoules sont éteintes. Restent les astuces sémantiques de Bonneteau : « souveraineté européenne », « défense commune », toutes ces formules pour ne pas dire tout simplement « fédéralisme », mais pour le reste c’est un formidable inventaire de déceptions : l’immigration ? La France, avait alors déclaré Emmanuel Macron, serait un exemple pour l’Europe.

La transition écologique ? Elle sera notre fierté, proclama-t-il ; Le « Green Deal » est aujourd’hui un carcan qui nous étouffe.

« La politique agricole ne doit pas être une politique de suradministration », peut-on y lire, ou encore : “J’espère que notre partenariat avec l’Afrique sera un élément de la refonte du projet européen.” C’était en 2017…

Parlez-nous de l’Europe

On retrouve aussi les prémices de la création d’une dette commune trois ans auparavant…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 55% à découvrir.

Voulez-vous en savoir plus?

Débloquez tous les objets immédiatement.

Déjà inscrit? Se connecter

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le candidat pro-Pékin Jeremiah Manele élu Premier ministre
NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes