Adieu « El Niño », bienvenue « La Niña » : ce nouveau phénomène météorologique pourrait bien gâcher votre été !
Des phénomènes climatiques venus de loin pourraient bien modifier la météo belge ce printemps et pour l’été à venir.
Publié le 19/04/2024 à 15h30
El Niño est un phénomène climatique associé au réchauffement climatique. Cela se produit lorsque la température de la surface de l’eau de l’océan est supérieure de 0,5 °C à la normale pendant trois mois consécutifs, explique l’expert en météorologie Martijn Peeters dans un article publié sur HLN. Cela se produit par étapes et commence lorsque l’eau de mer se réchauffe près de l’Amérique latine.
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Un effet boule de neige se déclenche alors, avec une diminution de l’énergie éolienne et une augmentation progressive de la température des océans partout sur la planète. Elle est également associée à une sécheresse mondiale plus prononcée, mais aussi à des précipitations et des inondations plus intenses en Amérique et à des typhons plus puissants dans le Pacifique.
El Niño et La Niña, un couple qui s’entend rarement
El Niño a fait de 2023 l’année la plus chaude jamais enregistrée. Suite à de nouvelles mesures, des scientifiques australiens ont constaté que le phénomène venait de prendre fin, ce qui signifie que les températures mondiales se rapprochent désormais des normes saisonnières.
Selon les analyses des scientifiques du Centre américain de prévision du climat, nous pourrions bien nous diriger vers La Niña d’ici juin-août 2024. Cette probabilité, estimée à 60 %, augmentera à l’automne.
La Niña est en quelque sorte l’opposé d’El Niño puisqu’elle correspond au contraire à un refroidissement marqué de la température de l’eau. Cela provoque principalement une augmentation du nombre d’ouragans en Amérique du Nord.
La météo belge sera peu impactée par ces phénomènes, mais…
L’enchaînement de ces deux phénomènes se produit en moyenne tous les 3 à 7 ans, selon les scientifiques. Pour le moment, nous sommes dans une phase intermédiaire entre les deux événements.
El Niño et La Niña ont généralement peu d’impact sur l’Europe car le continent est éloigné de l’océan Pacifique, où commencent ces phénomènes.
Avec la fin d’El Niño, notre pays pourrait connaître un printemps humide, selon une étude de l’Institut royal météorologique des Pays-Bas. Notre été devrait alors être caractérisé par des chaleurs plus tardives. Mais il est peu probable que ces deux phénomènes aux noms alléchants impactent de manière significative notre météo qui, par ailleurs, s’avère généralement… imprévisible !
