Test Samsung Galaxy A35 5G : le meilleur représentant du milieu de gamme ?

Pour sa partie photo, Samsung a choisi d’équiper son Galaxy A35 5G d’un triple module photo composé d’un capteur principal de 50 Mpx avec optique grand angle (f/1,8), d’un ultra grand angle (f/2,2) de 8 Mpx et un module macro (capteur 5 Mpx) plutôt accessoire.

Module principal : 50 Mpx, f/1.8

Par rapport au Nothing Phone (2a), on note la présence de bruit numérique dans les clichés de jour, comme c’est le cas avec la série Galaxy S24 et le Galaxy A55. On remarque également un léger manque de contraste et de saturation des couleurs typique des smartphones de la marque. On apprécie en revanche la finesse des détails et la restitution des petits éléments, notamment les jetons de couleurs ou les personnages des cartes de tarot.

En basse lumière, Samsung fait mieux que le modèle précédent, même si les photos présentent une teinte un peu trop orangée. Le traitement logiciel accentue encore le lissage de l’image afin d’effacer le bruit, alors que tout est visible. On constate cependant une meilleure gestion des détails que son concurrent, ce qui oblige les contours à donner une impression de netteté.

Mode 50 MP

Par défaut, le Samsung Galaxy A35 5G utilise regroupement de pixels regroupant plusieurs pixels en un seul, afin de fournir des photos plus lumineuses et plus détaillées. Très facilement accessible dans l’application photo du smartphone, le mode 50 Mpx exploite l’intégralité des photosites du capteur principal, ce qui permet de recadrer sans altérer la qualité des clichés. Toutefois, cette évolution vers une définition complète n’apporte aucun gain significatif. Le traitement semble assez similaire, tout comme la colorimétrie.

Module ultra grand angle : 8 Mpx, f/2.2

De jour, le Galaxy A35 5G offre de meilleurs clichés que son rival ultra grand angle. Bien que les personnages de la couverture du livre soient clairement lisibles, l’image devient progressivement floue sur les bords. La colorimétrie est néanmoins plus naturelle avec une bonne gestion des contrastes. L’appareil peine cependant à éviter la distorsion de l’image, contrebalancée par un recadrage important.

Si les clichés nocturnes du Nothing Phone (2a) sont clairement inexploitables, le constat n’est guère plus flatteur avec le Galaxy A35. On remarque des couleurs désaturées et un lissage excessif qui élimine le bruit numérique, mais rend l’image particulièrement floue.

Module avant, mode portrait et vidéo

A l’avant, le Samsung Galaxy A35 5G est équipé, comme la génération précédente, d’un capteur de 13 Mpx dont l’objectif, placé dans un poinçon au centre de l’écran, ouvre à f/2,2. Cela permet d’obtenir des photos détaillées, à condition qu’elles soient bien exposées. Si par défaut, le mode portrait semble un peu excessif, il est toujours possible de le régler après la prise de vue. Côté vidéo, l’appareil est capable de filmer jusqu’en 4K à 30 ips et en Full HD jusqu’à 60 ips avec des résultats satisfaisants et une stabilisation correcte.