« Ce n’est pas la raison principale de notre défaite mais ce penalty est un désastre » – .

Trop incohérent, Anderlecht s’incline face à Genk

Largement dominé par Genk, le Sporting Anderlecht croyait avoir ramené un point miraculeux grâce à Dreyer. Mais Zeqiri, sur penalty, offre au Racing un succès bien mérité. Genk revient dans la course au titre.

Belga




Par Guillaume Raedts

Journaliste spécialisé dans le Sporting d’Anderlecht
Publié le 20/04/2024 à 23h03

Une semaine après son succès face à l’Union, Anderlecht pourrait déjà perdre sa place de leader en cas de succès de l’Union face à Bruges. La faute, c’est une deuxième défaite à l’extérieur. Un revers qui ne fait l’objet d’aucune contestation.

A Genk, Anderlecht n’était quasiment jamais dans le coup. Comme un geste de Jan Vertonghen. Dans le temps additionnel du premier acte, le capitaine s’est permis un déplacement aussi stupide qu’inutile sur El Ouahdi. Le tout en expliquant à ses adversaires et à l’arbitre qu’il n’avait pas vu le Limbourgeois. Un beau mensonge quand on voit le ralenti d’une phase illustrant à merveille les 45 premières minutes d’un Anderlecht frustré et dépassé.

En première mi-temps, Genk a réussi sept tirs cadrés. Pour les envois zéro encadrés pour le RSCA. L’occasion la plus « nette » étant une tentative enroulée d’Augustinsson. Seul Schmeichel était au niveau samedi soir. Il a cédé face à Arokodare à la fin du premier quart d’heure mais a longtemps maintenu son équipe en vie. Un collectif bruxellois dépassé par l’enthousiasme et la pression de Genk. Et quand on rend rapidement le cuir à certains éléments comme El Khannouss, Ait El Hadj ou El Ouahdi, on est dans le pétrin.

Dreyer a pensé à offrir un point miraculeux

Acculé dans son camp, Anderlecht s’en remettait donc à son gardien. Aussi parce que devant lui, presque rien n’allait pour les Mauves incapables de s’en sortir proprement. Et encore moins créer du danger. Déjà l’effet de l’absence de Thorgan Hazard ? Si tel est le cas, le Sporting devra rapidement trouver des solutions et montrer un tout autre visage. Celui que nous avons entrevu lors du quatrième quart d’heure.

Plus à l’aise avec le ballon – la pression était moindre – Anderlecht s’est créé quelques occasions : une tête lobée de Dolberg, une tête non cadrée d’un Gattoni en difficulté et une frappe lointaine d’Amuzu moins que réussie que lors de la phase classique, le ballon frappant de plein fouet le poteau de Vandevoordt. Ce n’est que bien plus tard, et à un moment où on ne s’y attendait pas, que le gardien de Genko s’est incliné. Sur une nouvelle merveille saisissante de Dreyer. Son 17ème but en championnat. Un but synonyme de point miraculeux ? C’était sans compter sur un penalty pour une faute de main de Sardella et un Zeqiri qui n’a pas tremblé. La course à quatre pour le titre est lancée.

 
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