les Français veulent faire mouche sur la Flèche Wallonne

les Français veulent faire mouche sur la Flèche Wallonne
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Cocorico à venir ? En l’absence des superstars du peloton, jeunes espoirs et Français ambitieux ont une occasion en or mercredi à la Flèche wallonne de planter leur drapeau au sommet de la redoutable muraille de Huy. Par choix ou par raison, aucune des six grandes stars du cyclisme ne sera au départ à Charleroi de cette 88e édition de la classique belge, deuxième partie des Ardennaises intercalée entre l’Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège.

Remco Evenepoel et Primoz Roglic, annoncés, pansent encore leurs plaies après leur lourde chute au Tour du Pays Basque. Jonas Vingegaard et Wout Van Aert sont encore sur la touche pendant de nombreuses semaines après leurs fractures aux côtes et à la clavicule. Quant à Tadej Pogacar, le vainqueur sortant, et Mathieu van der Poel, l’empereur des Flandriennes, ils se préservent en vue de leur affrontement dimanche sur « la Doyenne ».

C’est donc une course très ouverte qui s’annonce en Wallonie avec une flopée de jeunes coureurs décomplexés qui rêvent de se faire une place au soleil. A commencer par Tom Pidcock, vainqueur de l’Amstel dimanche, Mattias Skjelmose, deuxième l’an dernier à Huy et Juan Ayuso, fer de lance d’une solide équipe émiratie avec également Marc Hirschi, deuxième de l’Amstel et vainqueur de la Flèche en 2020. Ces coureurs avoir l’endurance et le punch nécessaires pour affronter un parcours de 199 km qui comprendra pour la première fois quatre ascensions du Mur de Huy, au lieu des trois habituelles. Une prime de torture destinée à célébrer le 40e anniversaire de la première arrivée au sommet de cette montée raide (1,3 km à 9,6% de moyenne), l’un des lieux les plus mythiques du calendrier cycliste.

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« De grandes ambitions »

Plusieurs Français rejoignent le camp des prétendants à une course longtemps privatisée par Julian Alaphilippe, vainqueur en 2018, 2019 et 2021, mais déclare forfait cette année pour soigner une blessure au genou et commencer à préparer le Tour d’Italie. Autre absent, Warren Barguil (DSM), auteur de six Top 10 en dix participations à Huy, qui aurait été un candidat de choix mais qui souffre d’une côte cassée.

En leur absence, Benoît Cosnefroy, deuxième en 2020, visera haut après avoir remporté la Flèche brabantoise, à la tête d’une équipe Decathlon-AG2R La Mondiale qui réussit depuis le début de saison avec également le jeune Paul Lapeira. La formation Groupama-FDJ aussi »se présentera avec de grandes ambitions», selon son directeur sportif Benoît Vaugrenard, qui a plusieurs atouts dans son jeu : David Gaudu, revigoré par son succès samedi au Tour du Jura, Romain Grégoire, très attendu dans ce type de course, le champion de France Valentin Madouas ou encore Quentin Pacher, qui respire actuellement la santé.

A surveiller également de jeunes coureurs comme Kevin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels) et Axel Laurance (Alpecin) qui ont largement contribué au bon début d’année des Bleus. Avec un total de 23 victoires, dont trois sur le World Tour, la France se classe actuellement au deuxième rang des nations victorieuses derrière la Belgique (33 victoires). Il manque juste un grand classique pour couronner le tout. Le Mur de Huy s’annonce comme un bel endroit pour faire mouche.

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