Barça/PSG (1-4), performances individuelles

Le PSG s’est brillamment imposé 4-1 à Barcelone malgré une ouverture du score rapide des Catalans, Paris renversant peu à peu la situation. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Après un match aller catastrophique, le gardien italien a forcément fait mieux, mais sans être parfait. Il a encore une fois souffert dans les airs, avec une sortie complètement bâclée devant Lewandowski qui était heureusement hors-jeu, et son jeu au pied a été très imprécis même s’il n’a finalement pas débouché sur la moindre occasion franche pour l’adversaire. . Mais le gardien a réalisé un arrêt fantastique au sol sur une frappe puissante du Polonais, à un moment où la donne pouvait encore changer. Il faudra cependant faire mieux en mi-temps.

Hakimi : De retour dans le onze de départ avec ce fameux rôle entre le côté et l’axe en fonction de la possession, le Marocain a souffert en début de match : peu en vue offensivement car le jeu du PSG penchait à gauche et derrière Raphinha sur l’ouverture du score. Comme son équipe, il n’a pas baissé les bras et a progressivement pris de l’ampleur, signant une très grosse seconde période : un tir d’entrée qui a failli tromper ter Stegen, une implication sur le deuxième but et une course folle suivie d’une excellente passe sur le dernier. . Et le Marocain a ajouté une vraie présence défensive, notamment sur des retours solides en fin de match.

Marquinhos : Le capitaine parisien a totalement exorcisé le traumatisme de la Remontada et signé son meilleur match de la saison. Rapide dans le match et agressif sur ses premiers ballons, il a continué sur le même rythme tout au long de la première période et a même su accélérer par la suite. Aussi attentif que mobile sur les attaques barcelonaises, il s’est aussi montré particulièrement prompt à intervenir sur les ballons chauds qui traînaient, signant deux arrêts qui valaient des buts. Avec le ballon, il a assuré avant tout, n’hésitant pas à prolonger lorsqu’il sentait le danger venir.

Hernández : Préféré à Beraldo et Danilo dans l’axe gauche, le rude Français a donné raison à son entraîneur dès les premières secondes. Marquant Lewandowski, il a littéralement étouffé le Polonais, lui rendant la vie impossible à chaque ballon touché, faisant de chaque duel un combat dont le Parisien sortait très souvent vainqueur. Hernández a pris son adversaire direct à la gorge, le prévenant même, et il ne l’a jamais lâché. Seules deux erreurs de relance en fin de match ternissent un match d’une qualité défensive remarquable.

Nuno Mendès : Pendant d’Hakimi sur le côté gauche mais avec un rôle plus défensif, le jeune Portugais a connu un début de match très compliqué, avec des imprécisions techniques et surtout ce but encaissé où il s’est fait manger par Yamal en un contre un. Il lui a fallu du temps pour rebondir, étant à nouveau impliqué dans le tir de Lewandowski juste au-dessus de la barre, mais son incroyable interception qui s’est transformée en passe pour Barcola provoquant l’expulsion de l’opposition a changé la face du match et son centre pour Dembélé avant la pause aurait pu faire de même. Moins sollicité défensivement par la suite et meilleur globalement, il a été performant en seconde période. Un match compliqué, qui aurait pu très mal se passer mais qui s’est terminé correctement.

Zaïre-Emery : Le jeune milieu de terrain a vécu un match bien différent de son entrée percutante à l’aller, voire complètement opposé. Avec le ballon, on l’a peu vu, même avec quelques imprécisions techniques inattendues, mais sa bonne passe à Dembélé avant le penalty a été bien vue. Mais s’il avait peu de poids avec le ballon, il a fait un travail de titanesque pour le récupérer. Toujours présent en contre-pressing avec une zone à couvrir immense allant de la défense adverse à sa propre surface, il s’est mis à nu pour son équipe, sans forcément en récolter les fruits en attaque.

Ugarte Il l’a remplacé pour la fin du match et il a apporté sa présence défensive, remplaçant ses défenseurs sur les contre-attaques adverses tout en récupérant quelques ballons au milieu de terrain. Efficace avec le ballon.

Vitinha : La sentinelle parisienne a mis quelques minutes à se lancer, comme il le fait souvent, et a commencé à prendre du poids dans le jeu avec des levées de ballon tonifiantes. Ses percées continuent de faire mal à l’adversaire mais il y ajoute peu à peu une maîtrise totale du tempo du match, devenant le chef d’orchestre du PSG. C’est lui qui a dicté l’action de l’égalisation, c’est lui qui a ordonné les offensives parisiennes conduisant au renversement total du score et c’est encore lui qui a mis le PSG devant par un score. objectif, encore une fois. Non seulement Vitinha n’arrête pas de marquer, mais son poids dans l’équipe grandit de manière très positive de semaine en semaine. Le dernier Barça/PSG a vu Verratti offrir l’un de ses plus beaux récitals européens, l’affiche de cette année dédiée à Vitinha.

Fabien Ruiz : Placé en relais gauche entre Mendes et Barcola, le grand Espagnol était un très bon complément aux deux, les aidant tour à tour à construire, attaquer ou défendre. Ses courses constantes derrière la défense ont terriblement épuisé le Barça et ont forcé les milieux de terrain et les ailiers catalans à défendre très bas. C’est dommage que Ruiz ait ensuite manqué de vitesse pour garder son temps d’avance ou à peine pour finir, mais les intentions étaient souvent excellentes. Pour sa part, quelques passes compliquées et interceptées qui lui ont donné des sueurs froides.

Asensio l’a remplacé en fin de partie, se plaçant à gauche puis à droite sans vraiment avoir d’influence.

Dembélé : Positionné très à droite en début de match, il a eu du mal à entrer dans le jeu et a semblé complètement chamboulé durant la première demi-heure, forçant son jeu et dribblant trop. Il s’est soudainement éclairci la tête avec son but égalisateur dans une reprise imparable et a même failli porter le score à 2-1 dans le processus. Plus sollicité en seconde période, il a progressivement usé le Barça et son adversaire direct Cancelo avec ses dribbles et ses accélérations. C’est en manquant son contrôle puis en se rattrapant qu’il a provoqué le penalty du 3-1 dont le Barça ne se relèvera jamais. Sifflé jusqu’au bout, il a continué à frapper et à faire mal. Le tout avec un merveilleux sourire.

Kolo Muani l’a remplacé jusqu’à la toute fin du match, essayant de mettre sa puissance physique de côté.

Barcola : Après avoir bousculé le match aller côté droit, il a entamé le retour côté gauche et le jeune ailier s’est montré tout simplement intenable. L’expulsion d’Araujo qu’il a provoqué est évidemment son action la plus marquante car elle façonne le match et même plus mais Barcola a terriblement blessé Koundé, son adversaire direct, à de nombreuses reprises. Vif et inspiré dans ses dribbles, il a fait de grosses différences et a su offrir des ballons de but de manière régulière : le premier a vu Mbappé trébucher sur ter Stegen, le second a trouvé Dembélé pour égaliser. Bien qu’un peu moins visible après la pause avec le jeu du PSG penché à droite, il a signé un dernier exploit avant d’en ressortir très fatigué. Car cette fatigue était aussi due à une application défensive sans faille, même avec un sauvetage en zone dégagée. Un très beau match.

Lee Il l’a remplacé pour la fin du match et il s’est glissé dans la circulation du ballon parisien au milieu de terrain sans vraiment alourdir.

Mbappé : Dans un rôle bien plus central cette fois, il a montré dès les premiers ballons une bien réelle envie d’aller en profondeur. Alors qu’un duel très relevé l’attendait face à Araujo, sa sortie rapide lui a permis de bénéficier de plus de liberté pour jouer dos au but et il en a profité, souvent retrouvé ainsi avant de servir ses partenaires, à l’image de son superbe passe pour Fabian Ruiz au début du deuxième acte. Assez paradoxalement le concernant, il a longtemps été étriqué dans le dernier geste : un tir rapproché repoussé par ter Stegen, une relance manquée que Dembélé compense, une tête non cadrée, etc. Mais quand il a fallu transformer le penalty décisif pour le 3-1, il n’a pas tremblé du tout avant d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil du Barça après une action qui ne lui a pas vraiment plu au départ. bien joué. A défaut d’avoir des coups d’éclat particulièrement marquants comme il en est capable, il a signé un match finalement très collectif à son échelle, avec une participation défensive soulignée par son coach. Avant d’inscrire le quatrième but, c’est en taclant que Mbappé avait initié l’action en question.

Attention : Source des images PSG.fr

 
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