L’armée israélienne promet une « réponse » à l’attaque iranienne : Actualités – .

L’armée israélienne promet une « réponse » à l’attaque iranienne : Actualités – .
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L’armée israélienne a promis lundi “une réponse” à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels de nombreux pays, Etats-Unis en tête, pour éviter un embrasement au Moyen-Orient, où la guerre fait rage dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé la communauté internationale à « rester unie » face à « l’agression iranienne, qui menace la paix mondiale », après que cette attaque ait été déjouée avec le soutien de plusieurs de ses alliés, dont Washington.

Israël « ripostera contre le lancement de tant de missiles, de missiles de croisière et de drones sur le territoire de l’État d’Israël », a déclaré le chef d’état-major de l’armée, le général Herzi Halevi, en visite à la base de Nevatim, dans le sud du pays.

Mais depuis dimanche, les appels se multiplient à travers le monde pour éviter une riposte massive qui pourrait embraser la région, déjà “au bord du précipice”, selon le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Le président américain Joe Biden, allié le plus puissant d’Israël, a assuré lundi vouloir éviter une escalade.

« Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque iranienne », a-t-il déclaré, tout en affirmant œuvrer « pour un cessez-le-feu » à Gaza, « qui ramènera les otages chez eux et empêchera le conflit de s’étendre plus loin qu’il ne l’a déjà fait.

L’armée israélienne a bombardé lundi la bande de Gaza, après avoir affirmé que l’attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs contre le Hamas, allié de l’Iran, cible de son offensive menée depuis plus de six mois dans le territoire palestinien.

– « Au moment qu’on choisit » –

Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Iran a lancé pour la première fois une attaque directe contre Israël, en réponse à une frappe du 1er avril contre le consulat iranien à Damas, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la révolution.

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lundi que les victimes de cette frappe étaient des « terroristes » agissant contre Israël.

Israël a annoncé avoir déjoué l’attaque de l’Iran avec 350 drones et missiles, dont la quasi-totalité a été interceptée par la défense aérienne israélienne avec l’aide des États-Unis et d’autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l’Arabie saoudite. .

L’Iran a déclaré qu’il considérait « l’affaire close » et a mis en garde Israël, son ennemi juré, contre tout « comportement imprudent » qui déclencherait une réaction « beaucoup plus forte » de sa part.

Le cabinet de guerre israélien présidé par Benjamin Netanyahu, sous forte pression pour éviter une escalade, s’est réuni dimanche puis lundi, sans qu’une décision soit annoncée sur la forme que pourrait prendre une réponse.

« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l’État d’Israël, et nous le ferons à l’occasion et au moment que nous choisirons », a déclaré lundi l’amiral Hagari, à la base de Nevatim.

L’armée a publié une courte vidéo montrant un cratère peu profond le long d’un mur provoqué par l’impact d’un projectile iranien alors qu’il tombait sur la base.

Après s’être opposés à l’attaque iranienne aux côtés de leurs alliés, les États-Unis ont déclaré qu’ils ne souhaitaient pas « une guerre prolongée avec l’Iran » et ont averti qu’ils ne participeraient pas à une opération de représailles.

Washington ne veut pas d'”escalade” avec l’Iran mais continuera à “défendre Israël”, a assuré lundi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, tandis que la Maison Blanche a qualifié l’attaque iranienne d'”échec spectaculaire”.

Le Royaume-Uni et la France ont également pris leurs distances. Le chef de la diplomatie britannique David Cameron a exclu toute participation de son pays à une riposte et le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter une « conflagration » régionale.

Depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, les tensions n’ont cessé de s’aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l’Iran, ennemis depuis la révolution iranienne de 1979, et leurs alliés respectifs.

La République islamique, qui appelle à la destruction d’Israël, s’était jusqu’ici abstenue de l’attaquer frontalement et les deux pays étaient habitués à s’affronter par l’intermédiaire de tiers, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites. Houthis, alliés de l’Iran.

Lundi, l’armée israélienne a annoncé que quatre soldats avaient été blessés en territoire libanais. Le Hezbollah avait précédemment affirmé avoir activé des « engins explosifs » lorsque les soldats israéliens traversaient la frontière.

– Le Golden Gate bloqué –

Dans la bande de Gaza, des dizaines de raids israéliens ont frappé avant l’aube lundi le secteur de Khan Younes, dans le sud, où 18 corps ont été repêchés sous les décombres, selon la Défense civile.

Benjamin Netanyahu maintient son projet d’offensive terrestre contre la ville voisine de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, qu’il présente comme le dernier bastion majeur du Hamas et où, selon l’armée, sont retenus des otages.

Et ce malgré les avertissements de la communauté internationale, qui craint un bain de sang dans cette ville devenue refuge pour un million et demi de Palestiniens, pour la plupart déplacés.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste de Gaza, qui a fait 1.170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 sont toujours détenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon les autorités israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu’il considère comme une organisation terroriste au même titre que les Etats-Unis et l’Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 33.797 morts sur le territoire palestinien, dont 68 en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Lundi aux Etats-Unis, des manifestants pro-palestiniens ont bloqué le Golden Gate Bridge, pont emblématique de la ville de San Francisco, et déployé une banderole portant les mots : « Stop au monde pour Gaza ».

Cette manifestation fait partie d’une initiative appelée « Action A15 », qui vise à bloquer de nombreuses grandes villes du monde, « en solidarité avec la Palestine ».

 
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