Le président Marcos dit qu’il ne livrera pas son prédécesseur Duterte à la justice internationale

L’ancien chef de l’État philippin Rodrigo Duterte est accusé d’avoir mené une répression meurtrière contre les trafiquants de drogue à partir de 2016, justifiant des exécutions extrajudiciaires.

Publié le 15/04/2024 10h35

Mise à jour le 15/04/2024 11:31

Temps de lecture : 1 min

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L’ancien président philippin Rodrigo Duterte lors d’un meeting à Davao, le 28 janvier 2024. (FERDINANDH CABRERA / AFP)

Le président philippin Ferdinand Marcos a déclaré, lundi 15 avril, qu’il ne livrerait pas son prédécesseur Rodrigo Duterte à la Cour pénale internationale (CPI), en pleine enquête sur sa campagne de répression meurtrière contre le trafic de drogue dans l’archipel. « Nous ne reconnaissons pas la commande qu’ils vont nous envoyer. C’est non”a déclaré le dirigeant lors d’une réunion avec l’Association des correspondants étrangers des Philippines.

Des milliers de personnes ont été tuées dans la guerre contre la drogue lancée par l’ancien président en 2016 et qui se poursuit sous la présidence de Ferdinand Marcos.

Selon la CPI, ces opérations ainsi que l’indulgence de la justice envers les auteurs de meurtres pourraient constituer des crimes contre l’humanité. Rodrigo Duterte a retiré les Philippines de la CPI en 2019 après que le tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas, ait commencé à enquêter sur des allégations de violations des droits humains commises pendant sa guerre contre la drogue. L’actuel président philippin a exclu à plusieurs reprises de rejoindre la CPI.

 
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