Un homme lit en prenant son verre le matin dans un café de Jérusalem, le lendemain de l’attaque iranienne.
Ronaldo SCHEMIDT / AFP
Au lendemain d’une nuit tendue pour les Israéliens réveillés par des salves de missiles et de drones iraniens qui ont visé le pays, le risque d’un embrasement est dans tous les esprits et suscite une « grande peur » chez certains. Israël reste en alerte ce dimanche.
À Jérusalem, la vie quotidienne a lentement repris dimanche, premier jour de la semaine. Certains commerces sont fermés dans les rues du centre-ville mais la gare centrale des trains et des bus ainsi que le principal marché de la ville affichent leur animation habituelle.
Une belle journée de printemps a suivi une nuit interrompue par des sirènes d’avertissement lorsque les premiers projectiles iraniens ont été interceptés par le « Dôme de Fer », le système de défense aérienne israélien.
Yishai Levi, un habitant de la ville, affiche sa confiance dans ce bouclier : « Israël a une fois de plus prouvé sa supériorité technologique et mentale, et a géré la situation de manière impressionnante », assure à l’AFP cet homme de 67 ans. .
Le soutien à Israël manifesté par de nombreuses capitales dans son bras de fer avec Téhéran est un autre motif de satisfaction : « c’était bien de voir l’Occident à nos côtés et nous aider à nous défendre », confie Gil, la trentaine.
Israël a imposé sa supériorité aérienne “en combinaison avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et d’autres pays”, a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari.
« Nous sommes très, très heureux de l’alliance qui nous a aidé », déclare Ayala Salant, une femme de 48 ans vivant à Jérusalem. Mais elle ne cache pas qu’elle trouve la situation « vraiment effrayante ». « Nous espérons que cette escalade s’arrêtera bientôt », confie-t-elle.
