La tension monte dans la région, dix jours après l’attaque du consulat iranien à Damas, en Syrie, attribuée à Israël.
Les États-Unis tentent d’éviter une escalade du conflit au Moyen-Orient, dix jours après l’attaque du consulat iranien à Damas, en Syrie. Attribuée à Israël, elle a fait une quinzaine de morts, dont sept membres des Gardiens de la révolution.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est entretenu avec ses homologues chinois, turc et saoudien.
« Nous restons préoccupés par le risque d’escalade au Moyen-Orient. Et plus particulièrement par les menaces proférées ces derniers jours par l’Iran contre l’État d’Israël et le peuple israélien, a déclaré Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain. Vous avez vu que le président a clairement indiqué hier que nous soutenions fermement la sécurité d’Israël face à ces menaces… Une nouvelle escalade de ce conflit nuit non seulement à Israël, à l’Iran, aux pays de la région, mais à tous les pays du monde.
Le général américain Michael Erik Kurilla, en charge du Moyen-Orient, est ce vendredi en Israël pour discuter « Menaces sécuritaires au Moyen-Orient »avec de hauts responsables militaires.