Anglais-Montréal demandera à la Cour suprême de se pencher sur le « Projet de loi 21 »

Anglais-Montréal demandera à la Cour suprême de se pencher sur le « Projet de loi 21 »
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Le plus haut tribunal du pays sera appelé à évaluer la pertinence de réviser l’arrêt de la Cour d’appel du Québec relatif à la Loi sur la laïcité de l’État, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) ayant pris la décision de porter la décision au Cour suprême du Canada lors d’une réunion spéciale mercredi.

Deux commissaires ont exprimé leurs inquiétudes quant au montant dépensé jusqu’à présent pour lutter contre le « projet de loi 21 », soit 1,3 million de dollars. La grande majorité de leurs collègues se sont toutefois prononcés en faveur de la poursuite du combat devant la plus haute juridiction du pays.

CSEM a donc annoncé jeudi matin dans un communiqué avoir mandaté le cabinet d’avocats Power Law pour déposer, en son nom, une demande d’autorisation d’appel à la Cour suprême du Canada.

La commission scolaire plaide 23 du Charte canadienne des droits et libertés et la violation du droit à l’égalité entre les sexes garanti par l’article28 du charte“, “texte” : “la violation du droit à l’éducation dans la langue minoritaire en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés et la violation du droit à l’égalité entre les sexes garanti par l’article 28 de la Charte”} }”>la violation du droit à l’éducation dans la langue de la minorité en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés et la violation du droit à l’égalité entre les sexes garanti par l’article 28 de la charte.

La loi sur la laïcité de l’État discrimine les personnes appartenant à des minorités religieuses, nuit à leurs chances d’enseigner au sein de notre systèmeEt cible de manière disproportionnée les femmes musulmanesselon le président du CSEMJoe Ortona.

Un premier appel infructueux

En février dernier, la Cour d’appel du Québec a confirmé, à la demande de nombreux partis opposés au « projet de loi 21 », que celui-ci était constitutionnel sur presque tous les points, notamment en raison de l’invocation par le Québec de la disposition dérogatoire de la Constitution canadienne.

Le jugement met notamment fin à une exception antérieure, dictée par le juge de la Cour supérieure Marc-André Blanchard, qui permettait aux écoles anglophones d’employer des enseignants portant des signes religieux comme le voile pendant leur travail.

Un panel de juges de la Cour d’appel a entendu les arguments des groupes de défense des libertés civiles contestant la loi, ainsi que ceux du procureur général du Québec, en novembre 2022.

Le gouvernement Legault a fait appel de la décision de la Cour supérieure, rendue en avril 2021, qui a maintenu l’essentiel de la loi, tout en prévoyant une exception pour les écoles anglophones. Le Québec avait fait valoir que cette exemption créerait une distinction injuste entre les deux réseaux.

Dans le résumé de leur décision, les juges de la Cour d’appel – Manon Savard, Yves-Marie Morrissette et Marie-France Bich – ont expliqué que la loi ne contrevenait pas ni aux principes non écrits de la Constitution, ni à l’architecture constitutionnelle, ni à une loi ou un principe préconfédéral ayant une valeur constitutionnelle.

Une décision discutable, selon Québec

En point de presse jeudi matin, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a indiqué que son gouvernement défendrait la « loi 21 » jusqu’à la Cour suprême si elle était appelée à se pencher sur la question.

Nous défendrons toujours la laïcité de l’État, car au Québec, l’État et les religions sont distinctsa-t-il déclaré. : nous ne ferons jamais de compromis sur le sujet.”,”texte”:”Et nous serons très clairs : nous ne ferons jamais de compromis sur le sujet.”}}”>Et nous serons très clairs : nous ne ferons jamais de compromis sur le sujet.

M. Jolin-Barrette a également laissé entendre qu’il était douteux qu’une institution financée par le gouvernement comme le CSEM conteste en justice une loi adoptée par l’Assemblée nationale, indiquant queil y a [avait] toujours une question concernant l’utilisation des deniers publicscomme dans le cas de la loi 96.

Le ministre a également invité le gouvernement fédéral à ne pas s’impliquer dans la contestation de la loi sur la laïcité de l’État devant la Cour suprême, estimant qu’Ottawa devrait plutôt s’occuper de ses propres affaires. Toutefois, Justin Trudeau a toujours affirmé que son gouvernement n’hésiterait pas à se prononcer si l’affaire devait être étudiée par le plus haut tribunal du pays.

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, estime que le gouvernement Trudeau devrait rester à l’écart du débat sur la constitutionnalité de la Loi sur la laïcité de l’État.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Les partis d’opposition, quant à eux, sont restés relativement prudents jeudi matin, conformément à la volonté du CSEM contester la « loi 21 » devant la Cour suprême. LE PLQpar exemple, il a simplement dit que la commission scolaire avait parfaitement le droit d’agir de cette façon, refusant de faire d’autres commentaires.

Le CSEM est dans son droit, et je crois fermement, en tant qu’avocat, que chacun doit avoir le droit et le pouvoir d’exercer ses droits », « texte » : « Le CSEM est dans son droit, et je crois fermement, en tant qu’avocat, que chacun devrait avoir le droit et le pouvoir d’exercer ses droits”}}”>CSEM est dans leurs droits, et je crois fermement, en tant qu’avocat, que chacun devrait avoir le droit et le pouvoir d’exercer ses droitsa ajouté le député solidaire, Guillaume Cliche-Rivard, selon qui il appartient à la Commission scolaire d’établir ses priorités et de dépenser les fonds qui lui sont alloués comme elle le souhaite.

: que va faire le gouvernement fédéral ? Vont-ils encore utiliser nos impôts pour lutter contre une loi votée par l’Assemblée nationale ? Vont-ils combattre à nouveau le Québec ? C’est la vraie question », « texte » : « La vraie question est : que va faire le gouvernement fédéral ? Vont-ils encore utiliser nos impôts pour lutter contre une loi votée par l’Assemblée nationale ? Vont-ils combattre à nouveau le Québec ? C’est la vraie question”}}”>La vraie question est : que fera le gouvernement fédéral ? Vont-ils encore utiliser nos impôts pour lutter contre une loi votée par l’Assemblée nationale ? Vont-ils combattre à nouveau le Québec ? C’est la vraie questiona déclaré pour sa part le péquiste Pascal Paradis.

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Au Parti québécois, comme au sein de toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée nationale, il n’a jamais fait de doute que la contestation de la Loi sur la laïcité de l’État se retrouverait un jour devant la Cour. suprême du Canada.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Adoptée en juin 2019, la « loi 21 », qui interdit à plusieurs catégories d’employés de l’État québécois de porter des signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions, suscite la polémique depuis près de cinq ans, tant au Québec que dans les autres provinces canadiennes.

Ses opposants soutiennent notamment qu’il contrevient aux chartes canadienne et québécoise des droits et libertés.

Pour protéger sa loi de toute poursuite, le gouvernement Legault a invoqué de manière préventive la disposition d’exemption (aussi appelée clause dérogatoire“,”texte”:”clause dérogatoire”}}”>clause dérogatoire Ou nonobstant la clause“, “texte”: “nonobstant la clause”}}”>nonobstant la clause) de la Constitution, un usage largement validé par les juges Savard, Morissette et Bich en février.

Avec des informations de CBC

 
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