la police sur place en moins de cinq minutes, dans les coulisses de l’intervention

Il est 19h45 lorsqu’un équipage de policiers de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) arrive au pont de pierre, quai des Salinières à Bordeaux. Cela fait moins de cinq minutes que l’alerte a été donnée par plusieurs témoins qui ont appelé les 17 secours de police après avoir été témoins du coup de couteau de deux hommes à la hauteur du miroir d’eau.

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Un policier tire et neutralise l’agresseur…

Il est 19h45 lorsqu’un équipage de policiers de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) arrive au pont de pierre, quai des Salinières à Bordeaux. Cela fait moins de cinq minutes que l’alerte a été donnée par plusieurs témoins qui ont appelé les 17 secours de police après avoir été témoins du coup de couteau de deux hommes à la hauteur du miroir d’eau.

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Un policier tire et neutralise l’agresseur

Au Centre d’information et de commandement (CIC) du commissariat central de Mériadeck, qui reçoit et prend en compte les appels d’urgence, l’information est également relayée par radio vers toutes les unités sur le terrain. Un véhicule du CDI avec à son bord trois policiers patrouille dans le secteur et arrive donc très rapidement sur les lieux, guidé par un témoin qui a suivi à distance la progression du meurtrier depuis les quais, vers la promenade Martin Luther King. Jr, sous le pont de pierre.


Après le drame mercredi soir à Bordeaux.

GUILLAUME BONNAUD / SO

C’est là que les policiers du CDI l’ont aperçu. Deux fonctionnaires descendent du véhicule et lui font face alors qu’il avance, un poignard à la main. Ils connaissent son parcours meurtrier. Malgré les injonctions, l’homme continue de progresser dans leur direction tandis qu’un cycliste arrive également. Equipé d’un fusil d’assaut G36, une arme de calibre 5,56 mm, dont disposent les forces de sécurité intérieure depuis les attentats de 2015, un policier a tiré à trois reprises et neutralisé l’assaillant qui est décédé en quelques minutes. plus tard malgré les tentatives de réanimation.

« Nous sommes arrivés en renfort à ce moment précis », raconte le major Brunon Vincendon, délégué national du syndicat Alternative police. Nous étions rive droite, place Stalingrand et lorsque nous entendîmes l’annonce d’un individu en fuite après plusieurs coups de couteau au niveau du miroir d’eau, nous traversâmes le pont de pierre. Il n’était pas clair s’il s’agissait d’un acte de terrorisme. Lorsque l’agresseur a été neutralisé, son visage était caché. Nous avons vérifié qu’il ne portait pas de ceinture explosive. »


Sur place mercredi soir, deux périmètres de sécurité ont été mis en place.

Guillaume Bonnaud / SO

Périmètres de sécurité, cellule de crise…

En quelques minutes, une cellule de crise a été activée à la salle Mosovo (maintien de l’ordre, sécurité et déplacements officiels). Tous les commissaires de police, officiers et personnels en uniforme de la Direction interministérielle de la police nationale (DIPN) sont mobilisés.


Par la suite, des agents du Service Régional de l’Identité Judiciaire (SRIJ) ont procédé à l’identification d’indices sur les deux lieux.

Thierry DAVID / SO

Deux périmètres de sécurité ont été mis en place sur place. L’un au niveau du miroir d’eau où la victime a été abattue et l’autre à hauteur du pont de pierre qui restera fermé de longues heures pour permettre aux agents du Service Régional de l’Identité Judiciaire (SRIJ) d’effectuer des relevés d’indices sur les deux scènes. .

Aucun lien n’a été établi avec un acte terroriste. Le parquet de Bordeaux a saisi la brigade criminelle de la division délinquance organisée et spécialisée (DCOS) du Service interministériel de police judiciaire (SIPJ). Les enquêtes se poursuivent.

 
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