voici les autres symptômes à surveiller

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Visoot Uthairam/Getty Images Outre les tremblements, voici d’autres symptômes de la maladie de Parkinson à surveiller.

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Outre les tremblements, voici d’autres symptômes de la maladie de Parkinson à surveiller.

SANTÉ – ​​Lorsqu’on parle de la maladie de Parkinson, un symptôme vient rapidement à l’esprit : les tremblements. Or, 30 % des patients n’en sont pas atteints. Cette pathologie présente en réalité des symptômes variés. Pour savoir lesquels surveiller, on fait le point avec Aurélie Méneret, neurologue à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.

La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative qui entraîne la perte des neurones dopaminergiques – ceux qui produisent la dopamine, un neurotransmetteur qui joue un rôle (entre autres) dans la fonction motrice. Bien qu’incurable, la maladie de Parkinson n’entraîne pas directement la mort des patients. Elle apparaît généralement vers 60 ans, et les trois principaux symptômes à surveiller sont l’akinésie, la raideur musculaire et donc les tremblements.

L’akinésie, forme de lenteur globale dans l’initiation des mouvements, est présente chez 100 % des patients, dès le début de la maladie. Une rigidité musculaire survient également dans tous les cas, mais n’est pas nécessairement présente au moment du diagnostic. Quant aux tremblements, ils ne sont pas toujours présents chez les patients, mais peuvent apparaître dès le début de la maladie ou après plusieurs années.

« Il faut au minimum avoir une akinésie et des tremblements, ou une akinésie et une rigidité musculaire, pour parler de syndrome parkinsonien », résume Aurélie Méneret. Le neurologue nous explique comment repérer ces trois symptômes, ce qui est d’autant plus important que le diagnostic repose dans un premier temps sur leur observation.

Akinésie et raideur musculaire

Selon Aurélie Méneret, l’akinésie est le symptôme le plus invalidant de la maladie de Parkinson. « Les patients auront du mal à réaliser des mouvements rapidement, qui vont très vite diminuer et diminuer en amplitude », elle explique. L’akinésie provoque également des pas lents et courts, un visage inexpressif et une voix plus monotone. Les bras de la personne concernée bougent également moins lorsqu’elle se déplace.

En plus de ces symptômes qu’il faut surveiller, le neurologue prévient qu’une personne qui parle moins fort qu’avant, ou qui a plus de difficulté à se faire entendre, peut éventuellement être touchée par la maladie. Il est également important de prêter attention à l’écriture : « Une personne qui commence à écrire plus petit, et au fur et à mesure que la phrase avance, ce n’est plus visible à la fin de la troisième ligne, on parle de micrographie, et c’est un signe de Parkinson. »

Le deuxième symptôme important est la rigidité musculaire, caractérisée par “hypertonie des membres, donc raideurs, qui peuvent être douloureuses”. Par exemple, les patients auront les coudes et les poignets raides, ce qui peut être confondu avec des problèmes rhumatologiques.

Tremblements « relativement peu dérangeant »

Quant aux tremblements, ils apparaissent au repos, lorsque les patients n’effectuent pas d’actions spécifiques. Lequel est « relativement peu pratique », puisqu’ils ne se manifestent généralement pas ou peu lorsque la personne mange ou écrit. Lorsque la maladie débute, les tremblements sont également asymétriques et n’affectent qu’un seul côté du corps, généralement un bras. En revanche, il existe des formes de maladies qui sont “très fragile”.

On ne sait pas pourquoi ces tremblements n’apparaissent que dans certains cas. Selon le neurologue, « Il existe autant de formes de Parkinson que de patients. » Et « Il y a encore des choses mystérieuses. Nous ne connaissons pas toutes les causes de la maladie de Parkinson. [une origine génétique est par exemple retrouvée dans 5 % des cas, selon l’assurance maladie, ndlr]. »

Mais attention : qui dit tremblements ne dit pas forcément Parkinson. Ce symptôme peut également être lié à d’autres maladies, comme le tremblement essentiel, qui est un « cause très fréquente chez les personnes âgées. “Il s’agit essentiellement de tremblements d’action qui sont bien plus invalidants”, Et qui apparaissent lorsque le patient écrit, mange ou fait du bricolage, révèle Aurélie Méneret.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, des années après le diagnostic, d’autres symptômes apparaissent, comme des problèmes de déglutition ou cognitifs, ou encore des chutes. Mais si certains se font sentir dès le départ, cela veut dire que c’est “d’une maladie cousine” de la maladie de Parkinson.

Diagnostic et traitements

Le diagnostic clinique repose avant tout sur un examen physique et une anamnèse, donc sur l’observation de ces symptômes. « On fait faire au patient des mouvements avec ses mains et ses pieds, on le fait marcher, on teste sa raideur. C’est ainsi que nous diagnostiquerons le syndrome parkinsonien., détaille Aurélie Méneret. Le diagnostic est alors confirmé en cas de réponse supérieure à 50 % au traitement dopaminergique. Des examens complémentaires peuvent être demandés s’il y a des « atypiques cliniques ».

Les traitements permettent au patient de vivre longtemps avec la maladie, parfois plus de 30 ans, selon l’âge auquel elle débute. Ils apportent de la dopamine – ou un analogue – à l’organisme pour remplacer l’action de la dopamine endogène qui n’est plus suffisamment produite. « Les premières années [trois à sept ans, ndlr], les patients répondent généralement très bien au traitement, avec quasiment aucun symptôme. Nous parlons généralement d’une lune de miel.révèle le neurologue.

Mais petit à petit, les traitements ont un effet de plus en plus court et le patient doit prendre plus de médicaments par jour. “Le problème est que cela vous donne un pic de dopamine, puis cela diminue rapidement.”, elle explique. Cela entraînera donc « fluctuations motrices avec des patients qui changent un peu d’état au cours de la journée ». Un autre traitement est alors possible, permettant une stimulation dopaminergique plus continue.

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