Quatre évêques seront mobilisés » sur « cette question infiniment grave et complexe de l’accompagnement des personnes en fin de vie », a annoncé mercredi la Conférence des évêques de France.
Publié le 10/04/2024 09:45
Mise à jour le 10/04/2024 09:45
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UN « grand sujet de société ». L’Église catholique a annoncé se doter d’un porte-parole dédié à la fin de vie, mercredi 10 avril, avant la présentation du projet de loi en Conseil des ministres. «relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie».
« Au vu des nombreuses échéances, notamment parlementaires, qui rythmeront l’actualité dans les semaines et mois à venir », la Conférence des évêques de France (CEF) a nommé un porte-parole de quatre évêques. Ils sont “tous particulièrement mobilisés” sur « cette question infiniment sérieuse et complexe de l’accompagnement des personnes en fin de vie »explique-t-elle dans un communiqué.
Les quatre porte-parole désignés sont Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges (Haute-Vienne) ; Matthieu Rougé, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine) ; Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, Riez et Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) ; et Vincent Jordy, archevêque de Tours (Indre-et-Loire).
Ce dernier avait mis en garde fin décembre contre « pause digue » ce que représente à ses yeux le projet du gouvernement. “Chez les personnes âgées, il y a une telle peur d’être un fardeau pour leur entourage qu’elles finissent par se dire : ‘C’est peut-être la solution'”affirme également Emmanuel Gobilliard à l’AFP.
Dans son communiqué, le CEF estime que le projet de loi « ouvrirait la voie, pour la première fois en France, à une éventuelle légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie »termes absents du texte présenté mercredi.