Selon les services de renseignement belges, « les objectifs de Moscou sont clairs : contribuer à élire davantage de candidats pro-russes au Parlement européen et renforcer le discours pro-russe dans cette institution », dénonce Alexander De Croo. Le Premier ministre envisage de porter la question au sommet européen la semaine prochaine.
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Journaliste à la division Internationale
Par Philippe RégnierPublié le 12/04/2024 à 13h25
Temps de lecture : 5 minutes
LL’affaire semble si grave, à quelques encablures des élections européennes, que le Premier ministre belge a choisi une conférence devant la presse européenne (sur les « 100 jours de la présidence belge »), ce vendredi, pour délivrer l’information : le procureur fédéral a ouvert une enquête sur des soupçons d’ingérence russe sur le sol belge. En l’occurrence, dans l’enceinte du Parlement européen, visant les députés européens. Alexander De Croo entend inscrire la réponse à « cette menace russe » à l’ordre du jour du sommet européen de la semaine prochaine, principalement consacré à l’écart de compétitivité de l’économie européenne par rapport à ses concurrentes américaine et chinoise.
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